Une flèche en plein coeur
Datte: 08/02/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
jalousie,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
init,
prememois,
initfh,
Auteur: Lilas, Source: Revebebe
... aujourd’hui comme une brûlure. Certes elle avait déjà vu des hommes, et des hommes nus en plus de ça. Elle avait vu le sexe de Clément, mais l’avait trouvé moche, même si vaguement excitant. Il y avait bien évidemment eu les films, les livres… Élevée dans une éducation religieuse traditionnelle, Marie n’avait jamais eu l’intention de se donner avant le mariage, et avait donc pratiquement fui les contacts masculins. Mais après ses dix-sept ans, son corps avait peu à peu changé, elle avait petit à petit pris de la poitrine et de l’assurance, face aux désirs des garçons de son âge, ou de son entourage. Elle était sortie quelquefois avec des garçons, mais lorsqu’ils voulaient aller plus loin que de timides câlins sur la joue, elle les larguait sans aucun remords. Et sa frustration sexuelle avait décuplé l’année dernière, puisqu’elle avait revu Maxime plusieurs fois, à des fêtes, des anniversaires, à Noël, tout en s’interdisant le moindre contact avec lui. Il aurait été différent qu’elle aurait essayé de sortir avec lui, puis l’aurait largué, comme tous les autres. Mais voilà… lui, il lui faisait battre le cœur plus vite…
Elle repensa à l’acte de voyeurisme auquel elle s’était livrée, un peu coupable d’avoir profité de la situation (mais pas tant que ça, finalement). Tout était arrivé par hasard. Sa tante et son oncle partis pour la journée, elle cherchait Maxime, parce que le poulet était cuit et qu’elle avait faim. Étant arrivée la veille au soir pour passer ses vacances ...
... au manoir, ils avaient tous discuté jusque tard dans la nuit. Elle et Maxime s’étaient levés vers onze heures du matin. Maxime n’était donc pas encore habillé, et elle avait frappé en vain à la porte de sa chambre pour le prévenir qu’il était temps de déjeuner. En écoutant mieux, elle avait entendu le bruit de la douche.
Prise d’un élan d’intérêt subit, elle était entrée, lentement, s’était glissée dans la chambre vide, puis à pas de loup avait gagné le seuil de la salle de bain. La porte était entrouverte. Elle avait jeté un coup d’œil, à la fois anxieuse et morte de curiosité. Dans le reflet du miroir de la salle de bain, elle avait distingué la haute silhouette de Maxime, sous la douche. À travers les vitres embuées de la cabine, elle avait vu ses épaules puissantes, le torse large et couvert de poils blonds, le ventre plat et le nombril rond et sombre qui semblait la scruter de son œil fixe.
Puis le regard de Marie avait glissé plus bas, et à cet instant Maxime était sorti de la douche, présentant alors clairement l’objet de son attention à ses yeux avides. Il se frictionnait vigoureusement les cheveux avec une serviette. Il ne l’avait pas vue, sa tête dans la serviette. Pendant dix interminables secondes, Marie avait retenu son souffle, dévorée d’émoi, ses yeux louchant sur le manche de chair qui pointait dans l’air, à l’horizontale, comme la tête d’un serpent en train d’osciller sur son cou, devant sa proie.
Marie avait rassasié sa vue de ce membre rose d’une ...