1. Le chagrin de Ghislaine.


    Datte: 07/02/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Alainylon, Source: Hds

    ... confortablement assis derrière le volant, je me suis renseigné auprès de Ghislaine pour savoir où elle demeurait.
    
    - Roule ! Je vais te guider. Me fit-elle.
    
    Elle habitait dans un immeuble située au milieu de la ville, au bout d’une ruelle prolongée par un étroit chemin. Arrivée devant sa cage d‘escalier, j’ai assisté pour l’aider à monter ses paquets. Après s’être excusé, elle m’a devancé dans les escaliers. Sa jupe moulait ses grosses fesses bien dodues, bien cambrée. Un trouble insidieux s’est emparé de moi. Deux étages plus haut, nous sommes arrivés sur son palier. Après avoir tourné sa clé deux fois, elle ouvrit la porte.
    
    L’entrée donnait directement dans une pièce commune, à la fois cuisine et salle de séjour. Ghislaine après m’avoir débarrassé des sacs, m’invita à m’installer dans le salon.
    
    - Je t’offre un verre ? Fit-elle.
    
    Il se faisait tard, et j’étais attendu chez moi. Mais je sentais qu’elle avait un grand besoin de parler à quelqu‘un. Alors j’ai accepté de prendre ce fameux verre avec elle.
    
    Pour cela je me suis installé dans un des deux fauteuils alors qu’elle s’est affairée de s’occuper de l’apéro. Elle est revenue chargé d’un plateau copieusement garni. Je lui fis un peu de place sur la table basse, encombrée de poupée.
    
    - Ces les poupées de ma petite-fille. Que je garde la semaine. Cela me fait du bien.
    
    - Je te comprends. Répliquais-je.
    
    - Je t’offre quoi ? Me fit-elle.
    
    - Oh ! Ce que tu veux.
    
    - Une coupe de champagne, cela te ...
    ... dit.
    
    - Pourquoi pas.
    
    - Alors sois gentil, ouvre la, fit-elle en me tendant la bouteille. J’adore le champagne mais je suis incapable de le déboucher. J’avais bien ton cousin pour le faire mais depuis…
    
    Elle se tue d’un coup, allant s’asseoir sur le fauteuil disposé juste à quelques centimètres du mien. J’ai respecté quelques instants son silence avant de prendre la parole, essayant de détendre l‘atmosphère. Discutant de choses et d’autres. De ces choses sans importance qui nourrissent la plupart des conversations. Elle m’expliquait combien ses journées étaient éprouvantes.
    
    Alors qu’elle me parlait je n’avais que d’yeux pour ses jambes. À seulement quelques centimètres de mes genoux. Les mêmes que je prenais plaisir à reluquer quand j’étais plus jeune. Il m’arrivait même quand je venais en compagnie de mon père voir un match de foot avec mon cousin, de m’absenter quelques instants pour me réfugier dans la salle de bains. Une fois la porte verrouillait je m’empressais de fouiller dans le panier de linge sale. Ma première cible les collants. Où je fourrais mon nez là-même où les pieds avait séjourné pendant la journée.
    
    Puis elle se mit a éclaté en sanglots. Alors que j’emplissais de nouveau les coupes. Des larmes ont coulé sur son visage comme l’auraient fait des gouttes de pluie. Gêné, j’ai laissé passer la crise. Je pense qu’elle en avait un grand besoin.
    
    Pour prendre une contenance, j’ai pris la poupée Barbie en tenue de soirée qui traînait sur un bord de la table ...
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