1. Le chagrin de Ghislaine.


    Datte: 07/02/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Alainylon, Source: Hds

    Apprenant par un pur hasard que mon cousin séjournait depuis un bon mois à l’hôpital, j’ai décidé d’aller lui rendre une petite visite malgré mon antipathie pour ce genre d’endroit. Après être passé par le bureau d’admission pour m’informer du numéro de la chambre, j’ai gravi les trois étages qui allé me mener jusqu’à devant la porte du malade.
    
    J’ai toqué sur cette dernière attendant patiemment qu’on m’autorise à entrer. Ce fut une voix d’une femme qui le fit. Que je reconnu comme étant celle de sa femme, Ghislaine. Après les saluts d’usages je me suis m’installé debout en appui contre la fenêtre. Nous nous sommes bien sûr attarder sur le sujet qui le tenait cloué sur ce lit avant de passer à autre chose. À de chose plus gaie. Ma cousine comme à son habitude se faisait discrète dans son coin. Prenant très peu la parole.
    
    Elle n’avait pas trop changé. Hormis ses cheveux couleur sel. Son visage toujours aussi bien maquillé que dans mes souvenirs, était agréable à regarder, malgré ses rides qui ma fois lui allaient bien. Ses lèvres étaient recouverte d’un rouge vif, mais sans excès.
    
    Ses yeux bleus sous les verres de ses lunettes étaient mis en valeur par un léger rimmel et ses rides naissantes gommées par un fond de teint discret. Elle était vêtue d’une jupe grise droite, assez classique, qui descendait jusqu’à la limite des genoux mais qui avait tendance à remonter seule lorsqu’elle bougeait sur sa chaise.
    
    Un peu plus tard alors que mon cousin était occupé de ...
    ... dîner sous les yeux ravis de son épouse, j’en ai profité pour détailler à ma guise sa moitié. Attardant mon regard sur ses petites chaussures vernies noires. J’ai remarqué avec enchantement qu’un fin bracelet doré ornait sa cheville tendres et effilés.
    
    De mon propre avis, ces petits bijoux exaltent discrètement l’érotisme et la sensualité de celles qu’ils habillent.
    
    Une envie de caresser ses chevilles, de les embrasser s‘empara de moi.
    
    Comme souvent dans ces instants magnifiques, il arrive qu’on se fasse prendre en flagrant délit, par l‘intéresser. Et ce qui m’est arrivée. J’ai dû faire travailler mes méninges pour sortir de cet embarras. Attestant comme quoi, le revêtement du sol me donnait des idées pour habiller le sol de ma salle de bains. Puis mon cousin me vint malgré lui en aide. Relatant tous les bons moments qui fait que la vie est intéressante d‘être vécu. À un tel point que nous n’avions oublié l’heure. Il avait fallu une remontrance d’une infirmière pour nous remettre sur les rails du temps présent.
    
    Mais alors que j’allais prendre congé, je constatais que Ghislaine avait sorti deux gros sacs de linge de la salle d’eau.
    
    - Tu veux un coup de main ?
    
    - Si cela ne te dérange pas.
    
    - J’imagine que tu n’as toujours pas de permis ?
    
    - Non. D’ailleurs je n’en ai pas besoin. Je suis heureuse d’être un piéton si tu veux savoir.
    
    - Tu veux que je te dépose ?
    
    - Ce n’est pas de refus…
    
    Et ce fut sur ses paroles que nous quittions la chambre. Une fois ...
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