Histoire banale
Datte: 04/02/2020,
Catégories:
fh,
fhh,
inconnu,
hotel,
voyage,
Oral
69,
préservati,
pénétratio,
confession,
Auteur: VincenLise, Source: Revebebe
... minutes plus tard, un verre de vodka à la main, nous trinquons. Je ne comprends pas un mot malgré ses tentatives en anglais. Qu’importe. Lui doit trinquer à sa première Française. Moi, je trinque à ma première faiblesse en trois ans de vie commune. Il n’y a pas de quoi faire la fière.
Un verre en appelle un autre. Je suis bien vite pompette. Je n’ai même pas l’excuse d’avoir couché avec un étranger alors que j’avais bu. Non, j’étais à jeun. Parfaitement consciente. C’est pire.
Au diable les regrets. L’alcool me donne chaud. Mon amant est allongé à côté de moi ; ma main joue avec son duvet sur la poitrine et il s’en saisit pour la guider plus bas. Plus bas pour trouver une toison aussi soyeuse autour du sexe encore humide. Bien vite, la verge montre son intérêt pour mes caresses. Je la sens grandir sous mes doigts, long serpent qui rampe sur le pubis. Curieuse, je m’en approche. Voilà : j’ai la chose juste sous mes yeux. Un gland, une hampe, deux bourses. De l’Orient à l’Occident, une queue est une queue. Celle-ci ne fait pas exception. Plus longue, plus grosse que celle de mon Éric. La taille n’est pas tout, mais celle-ci m’a donné beaucoup de plaisir.
Elle vibre entre mes doigts. Elle m’attire. Le serpent me fascine. Je me penche, et délicatement passe la langue sur le gland. Je retrouve le goût si particulier du sperme, ce goût que mon Éric m’a appris à aimer. Il m’en a appris, des choses, mon chéri ; et s’il savait que je me sers de son enseignement avec un ...
... autre, je ne suis pas sûre qu’il apprécierait. Quoiqu’il lui arrive de parler de partage, et je ne sais jamais s’il plaisante ou pas.
Mes réflexions ne m’empêchent pas de sucer la verge avec application et gourmandise. Je dois défendre la réputation de la France et des Françaises pour garder notre « triple A » de l’érotisme et de la sexualité. Mon Russe apprécie et m’encourage dans sa langue. La mienne, merci Éric, joue une farandole autour de la queue et des bourses gonflées de désir.
Il me parle. Je redresse la tête. Il a son téléphone à la main et me parle. Manifestement, il me pose une question. Je ne comprends que le dernier mot, interrogatif :Da ? Je sais que cela veut dire « oui ».
—Da, da ; oui, oui, lui dis-je pour lui faire comprendre que je connais ce mot.
Il s’en contente, termine sa conversation et revient vers moi.
Mais on frappe à la porte. Pas question d’aller ouvrir. Qui peut venir à cette heure ? Je ne connais personne. Je fais signe à mon « prince slave » de ne pas s’en occuper. Mais il ne m’écoute pas et se lève pour aller ouvrir. On chuchote ; la porte se referme et je vois deux ombres qui viennent vers moi.
Mon Russe me parle en souriant et se comporte comme s’il me présentait le visiteur qui l’a accompagné. Je devine vaguement un de ceux qui étaient au bar avec lui. Je comprends maintenant ma méprise et la réalité de la question posée qui devait être du genre : « Mon ami Igor peut venir ? Oui ? » Et moi, comme une cruche, j’ai répondu ...