Histoire banale
Datte: 04/02/2020,
Catégories:
fh,
fhh,
inconnu,
hotel,
voyage,
Oral
69,
préservati,
pénétratio,
confession,
Auteur: VincenLise, Source: Revebebe
... au malappris !
« Julie, calme-toi,dit une petite voix en moi ;il n’a rien fait, ce garçon. C’est toi la coupable, c’est toi qui lui offres ton intimité. Il n’a rien demandé. Juste un sourire. Juste un regard. Juste un verre levé en respect et salutation. Pas plus ! Tu aurais pu tomber sur un vieux libidineux. Lui est pas mal ! Pas mal du tout ! Visage fin, lèvres à peine marquées. Et ses cheveux, longs, blonds, si blonds qu’ils paraissent artificiels. »
Il se lève. Le reste est pas mal du tout. Carrure d’athlète. Hanches étroites et petit cul.« Oh, Julie, arrête de le détailler alors que tu lui reproches la même intrusion dans ta sphère intime. »
Il s’approche de moi.
Il va me parler.
Non, c’est au barman qu’il demande, en anglais chantant des pays de l’Est, une bouteille de vodka et deux verres, puis retourne à sa place. Croit-il que je vais le rejoindre à sa table? Jamais. Je suis une femme fidèle, moi ! Et si j’ai fait une erreur, cela ne m’engage pas plus loin.
Je me lève à mon tour et me dirige vers l’ascenseur. Il me suit. Il ne va tout de même pas oser… Non, il ne fait que monter avec moi. Pas un mot ! Pas un geste ! Il tient sa bouteille et ses deux verres…
Mon étage, je sors. Il me suit, silencieux. Une ombre. J’ouvre ma porte, sentant sa présence derrière moi. Étrangement, je ne suis pas inquiète. J’entre. Il est dans le couloir, semblant quémander un geste. Ridicule, avec sa bouteille et ses deux verres ! Touchant, avec ce « je ne sais quoi » ...
... qui m’attire !
Et j’ai fait le geste ! Celui qui invite à me suivre ! Celui qui ouvre le chemin ! Je me suis plaquée contre le mur et de la main l’ai invité à entrer.
Longtemps je me demanderai pourquoi j’ai fait cela. Rien de prémédité. Rien de calculé. La curiosité ? L’envie de l’interdit ?
Je n’ose pas allumer la lumière. Un loup me guette dans le noir, une ombre entre dans la chambre alors que je ferme la porte. Je suis paralysée par ce que je viens de faire, immobile dans l’entrée alors que l’ombre se déplace, se rapproche, se plaque contre moi.
Alors ! Alors, sans fioritures, sans préliminaires, l’ombre soulève ma robe et je sens un pieu qui cherche. Des bras puissants me soulèvent ; plaquée contre le mur, mes jambes cherchent un appui en enveloppant les hanches étroites et la plume que je suis devenue descend lentement pour venir buter contre le bâton érigé. Et le bâton m’envahit, m’investit, repoussant devant lui les chairs déjà conquises, avec cette humidité coupable du viol accepté.
Ma vulve est pleine, si sensible de l’abstinence d’une semaine, si demandeuse de cette masse de chair vivante qui palpite en elle. Je suis plantée sur le pieu, les bras en croix, offrande charnelle à l’adultère. Des coups de reins de mon envahisseur montrent son impatience et la raideur de son hommage. C’est bon de n’être qu’une chatte crucifiée contre un mur anonyme, dans la pénombre de cette entrée juste éclairée par la lumière de la rue. Chaque coup est une joie, une ...