1. L'éducation de Sylvie


    Datte: 27/01/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Clar, Source: Hds

    ... que leur idylle dure le plus longtemps possible.
    
    L’ambiance à la maison était d’une tristesse sans nom. Ma mère bénissait chaque repas et nous ne pouvions manger qu’après qu’elle ait récité son chapelet de prières. Bien entendu, la messe était l’activité centrale du dimanche. J’y avais pris un certain plaisir, trouvant dans ces moments une quiétude rassurante. Après la messe, nous allions déjeuner avec monsieur le curé, le plus souvent au presbytère. Après déjeuner, je rentrais à la maison pour faire mes devoirs. Ce dimanche de mars, deux dimanches avant la Pâques, je m’aperçus que j’avais oublié mon porte-carte au presbytère. Je partis le chercher et, au moment de m’annoncer, j’entendis un gémissement. Je m’avançais prudemment, pensant que quelqu’un était souffrant. Au moment de demander où ils se trouvaient, j’entendis la voix de ma mère dire « tu aimes ? tu es tout gros, oh c’est bon ». Quand bien même je sois d’une grande naïveté, je compris tout de suite ce qui se passait. A l’abri des regards derrière une tenture, je les trouvais dans le bureau du curé. Ma mère, à moitié dépoitraillée, administrait au saint homme une fellation énergique, tandis qu’il lui malaxait ses seins lourds. Je reçus cette image comme un choc. Immédiatement, une onde de chaleur naquit dans mon ventre. Je plaquais une main sur mon sexe à travers mon jean. Je n’y connaissais rien en amour, mais il me semblait que l’issue n’était pas prochaine. Je faufilais une main dans mon pantalon et entreprit ...
    ... de me masturber en les regardant. Je calquais mon rythme sur le leur. Je jouis en même temps que le curé se répandait dans la bouche de ma mère. J’avais dû me retenir pour ne pas crier de plaisir. Je renonçai à récupérer mon porte-carte, rebroussai silencieusement chemin et rentrai à la maison. Je me jetai sur mon lit, me mit nue, ferma les yeux et me caressai en revivant la scène. Dès lors, je scrutai l’emploi du temps ma mère et pus ainsi les surprendre trois fois en train de faire l’amour.
    
    Mon bac en poche, je partis faire des études de comptabilité puis intégrai les services financiers d’une petite ville du centre de la France. J’y fis la connaissance de Gilles, un gentil garçon, doux, attentionné, mais peu porté sur le sexe. Nos étreintes relevaient plus de l’hygiène que d’autre chose, s’espaçant avec le temps. Le scénario était d’une tristesse totale : lumière éteinte, il s’allongeait sur moi, me pénétrait, se vidait en moi en moins de trois minutes, et encore, quand il était en forme. Mais ceci mis à part, je m’épanouissais dans mon travail et nous habitions une petite maison mignonne. Un peu après, je fus contacté par l’équipe diocésaine qui recherchait une personne pour enseigner le catéchisme le samedi matin. J’acceptai avec joie cette activité qui avait le mérite de me sortir de la monotonie conjugale des weekends.
    
    Il y a cinq ans, et, c’est curieux comme le hasard fait les choses, deux semaines avant Pâques, le maire adjoint vint me trouver en m’expliquant ...
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