L'éducation de Sylvie
Datte: 27/01/2020,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Clar, Source: Hds
L’éducation de Sylvie
Je m’appelle Sylvie Rocier. Je suis née il y a 41 ans dans une petite ville des Ardennes. Mon nom de jeune fille est Demarchis, mais il a plu à croire à mes parents que ce nom résultait d’une erreur de copie de l’état civil il y a un siècle, et que notre vrai nom aurait dû être de Marchis. En deux mots. Avec une particule.
C’est donc dans la plus pure tradition de la vieille noblesse française que mes parents nous ont éduqués, mon frère, ma sœur et moi. Mon frère étant né en premier, il pût bénéficier des avantages liés au droit d’ainesse et au fait d’être un garçon. Peu doué pour les études, et ne pouvant prétendre entrer au séminaire comme l’aurait voulu ma mère, il profita de sa majorité pour s’engager dans l’armée et couper un cordon ombilical qu’il jugeait étouffant. Ma sœur, élève brillante, obtint une bourse et partit faire une école d’ingénieurs à Lyon. Elle vit aujourd’hui en Australie avec un mari trouvé dans le bush et cinq enfants. Quant à moi, la troisième de la fratrie, née tardivement, je fus d’emblée considérée comme un cadeau divin.
Dès l’annonce de sa grossesse, ma mère s’était rapprochée de l’église, s’estimant investie d’une mission divine, devenant comme le disait mon père « le bras droit du curé ». Mon père disparut tragiquement moins de deux ans après ma naissance, et je fus donc élevée dans la plus pure tradition catholique. L’école m’intéressait moyennement, mais j’avais compris très vite l’importance des études afin ...
... de pouvoir ouvrir plusieurs portes. Je devais avoir huit ans lorsqu’un soir je pris conscience que le contact des doigts sur mon sexe me procurait des sensations agréables. Aussi, pendant les cinq années qui suivirent, je me donnais du plaisir le soir dans mon lit. Un soir, ma mère mit fin à cette pratique, m’ayant surprise dans ma chambre, et me promettant tous les maux de la terre et toutes les maladies honteuses possibles et inimaginables. La leçon avait porté ses fruits, je cessai mon activité masturbatoire. A dix-sept ans, je tombais amoureuse d’un apprenti menuisier. Nous échangeâmes notre premier baiser un lundi, et le mercredi, il m’attira dans sa chambre, défit mon pantalon, retira le sien et se coucha sur moi. Je garde aujourd’hui encore le souvenir d’une douleur et d’une minute pénible avant de sentir un liquide chaud inonder mon ventre. Rentrée à la maison, je dus laver ma culotte tâchée par du sperme et des traces de sang. Qu’importe, j’étais devenue une femme ! Didier (c’était le prénom de ce premier amour) me poursuivait de ses assiduités, mais j’avais bien compris qu’il n’avait aucun sentiment pour moi, voulant juste se servir de mon corps. L’été arrivant, je fus embauchée pour deux mois dans une colonie de vacances en Vendée, ce qui me permit de me soustraire au harcèlement de Didier. De retour à la fin des vacances, je tombais sur Didier qui se pavanait au bras d’une brunette frisée et qui fit semblant de ne pas me voir. Au moins, je serai tranquille, pourvu ...