Miracle dans un fauteuil
Datte: 26/01/2020,
Catégories:
fh,
handicap,
cérébral,
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
jeu,
confession,
consoler,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... dans mon antre. Je suis à nouveau enserrée sans ménagement par des bras trop puissants, qui provoquent dans leur fougue une fâcheuse sortie de route. Je me libère de son étreinte, m’assieds carrément sur le ventre de mon amant, en lui tournant le dos. Me soulevant sur les genoux, je remets l’impétrant dans le nid qui l’attend et telle une hétaïre, entame la cavalcade. Mon étalon se cabre, autant que le lui permet son corps handicapé. Ses mains agrippent mes hanches houleuses, froissent mes sens gonflés, flattent mes flancs agités. Pour varier nos contacts, je me décale un peu, son pieu explore ainsi une partie des muqueuses jusque-là délaissée. Je sens son corps se crisper, je sens ma source bouillonner. Et dans nos cris mêlés, nos orgasmes se joignent, nos corps vibrent de concert. Je retombe sur son ventre, sans même une seule pensée pour son infirmité. Nous restons encastrés l’un dans l’autre pendant de longues minutes. Pour la première fois depuis quatre ans de galère, l’homme mutilé a ensemencé une femme, et je suis cette femme !
Lorsque je me réveille, tard le lendemain, Nico est toujours endormi et me tient dans ses bras. Au beau milieu de son visage d’ange aux cils infinis, un sourire béat flotte sur ses lèvres charnues. Le sourire du bonheur, celui de l’homme comblé…
Je m’extrais tant bien que mal de ses bras possessifs, contemple notre champ de bataille. Mon amant ouvre un œil, toujours souriant.
— Merci, Élo, d’avoir à nouveau fait de moi un homme ...
... !
Par jeu, je prépare le café et le lui sers au lit intégralement nue. Il me dit que je suis belle et me demande de rester sans aucun voile jusqu’à l’arrivée de sa sœur. Après mes ablutions, je reste donc en tenue d’Ève, et Nico en profite pour m’envelopper d’une main baladeuse ou d’un regard mouillé toute la fin de la matinée, pendant que je cuisine et lors du déjeuner.
Lorsque Sophie appelle, j’ai tout juste le temps de m’habiller, elle arrive dans un instant. Quand elle entre avec Serge, je déchiffre autour de ses yeux de larges cernes qu’un maquillage soigné ne parvient pas à estomper, et lui lance :
— Alors, ce week-end en amoureux ?
— Alors, votre week-end en amoureux ? me répond-elle. C’est oui !
L’espace d’un bref instant, je me demande comment elle a pu deviner ce qui s’était passé entre nous. Puis je réalise qu’elle a voulu dire oui pour sa demande en mariage ! Nous nous embrassons chaleureusement.
Nico est rayonnant. Lorsqu’il me congédie, il tente maladroitement de m’embrasser les lèvres, et comme je l’esquive, ne fait qu’en effleurer la commissure.
Tard, le soir même, Sophie m’appelle, me raconte son week-end d’étreintes et de promesses, et me demande ce que j’ai fait à son frère pour le rendre radieux comme jamais il ne l’a été depuis son terrible accident.
Je lui réponds, moqueuse :
— La cuisine et la causette !
Il me faut deux jours pour remettre ma tête et mon corps d’aplomb, et je donne rendez-vous à Sophie au restaurant le mardi soir. ...