1. Miracle dans un fauteuil


    Datte: 26/01/2020, Catégories: fh, handicap, cérébral, intermast, Oral 69, pénétratio, jeu, confession, consoler, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... menace :
    
    — Non, Nico, retourne dans ta chambre !
    — Élo, tu as refait de moi un homme, tu es merveilleuse. Tu pars demain, je voudrais tant passer le peu de temps qui nous reste entre tes bras, contre ton corps de femme.
    
    J’hésite. Il a vraiment le don de me mettre dans des situations cornéliennes ! Il alterne des attitudes d’homme sûr de lui et d’enfant pris en faute, d’invalide souffreteux et de garçon bien dans sa tête. De toute façon après ce qui s’est passé entre nous…
    
    Je lui ouvre ma couche et l’aide à monter. Il est nu comme un ver. Il se serre contre moi, ses mains couvrent mon corps, il me dénude de ma nuisette. Je le laisse faire, j’ai envie qu’il me ramène au point de félicité où il m’avait abandonnée en découvrant qu’il avait retrouvé sa virilité oubliée. Ses doigts jouent avec mes pleins et mes creux, de mes fesses à mes seins, de mon cou à mes lèvres, de ma chatte à mes oreilles. Je tremble sous ses caresses, qui durent, qui durent. Il prend un sournois plaisir, cette fois encore, à ne pas se glisser en moi, à frôler ma féminité sans jamais l’investir.
    
    Mes mains, elles aussi, courent sur son corps et l’explorent intégralement pour la première fois. Je découvre, émue, que ses jambes et ses cuisses sont à peine tièdes, alors que son torse est brûlant, comme si le traumatisme subi avait scindé son corps en deux, avec le haut bien chaud et le bas hivernal. Ce qui fait de lui un homme se niche dans ceno man’s land juste à la frontière entre l’intact et le ...
    ... meurtri.
    
    Mais j’abandonne vite ce périple tactile car il me transforme déjà en vestale frémissant d’être brutalement violée. N’en pouvant plus, je me couche sur lui, le visage enfoui dans son bas-ventre, le minou collé à ses lèvres. Enfin je sens sa langue s’agiter le long de mon buisson et en lécher les contours. Je m’active moi aussi, la partie n’est pas gagnée d’avance, il est mou. Je mets toute ma science amoureuse pour lui donner un semblant de vigueur, mais il a trop d’avance sur moi, j’éclate, je jaillis, lui inonde la face de mes sucs de plaisir. Une fois de plus, il m’écrase dans ses bras. Je suis bien, mais je regrette au plus profond de moi de ne pas avoir réussi à réanimer son membre.
    
    Après une série de petits bécots charmants, nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre, je tiens dans ma main son petit appendice comme pour lui transmettre un semblant de chaleur.
    
    Miracle des fluides, ou rêve électrisant, une bonne heure plus tard, je sens sous mes doigts l’objet inanimé reprendre quelque vigueur. Son propriétaire dort. Avec une douceur infinie, par d’infimes pressions, de frêles incitations tactiles, je lui transmets de la palme des doigts mes encouragements chaleureux. L’animal me répond en se levant vers moi. Je devine que le cerveau, censé lecommander, émerge du sommeil, le souffle est différent…
    
    Quand je juge l’orgueil de la bête suffisamment sensible, je rampe sur le corps de Nico, et, jambes bien ouvertes, je glisse avec délice le phallus ...