Miracle dans un fauteuil
Datte: 26/01/2020,
Catégories:
fh,
handicap,
cérébral,
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
jeu,
confession,
consoler,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... rugit en ouvrant maladroitement la braguette de son pantalon :
— Regarde, Élo, je bande, oui…je bande !
Il m’exhibe alors fièrement une virilité semi-rigide. Je reste éberluée quelques secondes, le temps de refroidir le plaisir qui montait en moi. Reprenant mes esprits, consciente du phénomène dont je suis l’instigatrice, je plonge bouche ouverte vers l’objet du miracle et le happe tendrement. L’homme a posé ses mains sur ma nuque et me serre contre lui. En vérité, j’en ai déjà vu plus raides, mais je dois m’en contenter.
Alternant jeux de langue autour de son méat, et pistonnages avides autour de son cylindre, enfiévrée par la douceur de cette peau trop longtemps négligée, je sens son mat se durcir peu à peu. D’une main audacieuse, je soupèse ses bourses, qui se raffermissent elles aussi sous mes ongles coquins. Sans lâcher ma délicieuse proie, je me relève un peu pour voir son visage. Il a la tête penchée en arrière, les yeux fermés, des gémissements accompagnent les mots incompréhensibles qui s’échappent de ses lèvres. Je reprends mon ouvrage, assez vite il se tend, s’arc-boute et deux flots de semence jaillissent contre ma langue. Son corps tremble, puis s’amollit. Je garde, essoufflée, son sexe dans ma bouche, avalant toute sa sève. Et, lorsque je me relève, je vois deux grosses larmes silencieuses sourdre puis couler des yeux de mon infirme, qui me prend dans ses bras, m’écrase contre son torse.
Pendant un très long moment, je reste ainsi, prostrée, ...
... tassée, comprimée par l’étau de ses mains, puis, n’en pouvant plus, je me dégage et me lève. Avant d’essayer d’arranger les dégâts subis par ma robe, je plonge mon regard dans celui de mon tourmenteur. Et dans ses yeux mouillés par les larmes, je découvre le bonheur…
Je me rhabille comme je peux, ma robe est décousue. Je pose un doigt sur ses lèvres, lui intimant le silence. Et lui murmure :
— Tout ça doit rester un secret entre nous.
J’échappe à ses bras qui se tendent pour m’attraper, file m’enfermer dans ma chambre puis sous la douche. Deux heures plus tard, je reviens sur les lieux de mes audaces. Nico a (presque) tout rangé. Je glisse un œil dans sa chambre. Il a réussi à monter, seul, dans son lit et dort d’un profond sommeil en toute béatitude, sans doute enivré de sarésurrection.
J’ai du mal à m’endormir, partagée par un sentiment de culpabilité et par l’excitation d’avoir ranimer un orgueilleux flambeau éteint par le destin. Je décide de ne rien dire de ce qui nous est arrivé à Stéphane. Pour Sophie, à laquelle je ne cache aucun des détails les plus privés de ma vie intime, j’hésite. Je m’endors sans avoir pris une décision, sombrant dans des rêves érotiques liés à l’état d’excitation non comblée dans lequel m’avait laissée mon presque amant.
Un étrange sentiment de présence me fait me sursauter au milieu de la nuit. Je sursaute en distinguant la silhouette de Nico qui s’est introduit dans ma chambre sans aucun bruit, malgré son fauteuil roulant.
Je le ...