1. Miracle dans un fauteuil


    Datte: 26/01/2020, Catégories: fh, handicap, cérébral, intermast, Oral 69, pénétratio, jeu, confession, consoler, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... notre dernière soirée, je décide de la lui jouer très féminine, et je metsLA petite robe noire qui tue, merveilleusement coquine dans sa simplicité, courte et audacieusement décolletée. Lorsque j’apparais ainsi vêtue, je vois des feux d’artifices dans les merveilleux yeux du garçon. Il me fait goûter un vieux bordeaux de son père, qui accompagne parfaitement l’osso bucco que je lui ai préparé. Il a voulu que nous dînions aux chandelles, sans autre lumière. J’ai l’impression d’assister à un repas d’amoureux dont je serais à la fois actrice et témoin.
    
    Nico me fait part, malgré ses problèmes d’élocution, de sa volonté de retrouverune vie normale en commençant par la reprise de ses études d’ingénieur. Je garde pour moi les réserves que son projet peut susciter. Je suis profondément émue, il me fait fondre. Il s’en rend compte, se rapproche de moi, et pose maladroitement sa main sur le revers de mon décolleté. Je lui murmure :
    
    — Non, Nico, il ne faut pas…
    
    Et pourtant, comme si j’étais moi-même paralysée, je laisse ses doigts extraire un sein de ma robe. Il joue avec mon téton de ses doigts malhabiles, je frémis, ferme les yeux, des ondes parcourent mon corps. Il fait glisser mes bretelles, m’attire vers son fauteuil. Ses lèvres se posent sur mon aréole, il me gobe, me tète, me mordille comme un adolescent affamé. Et, passive, presque soumise, je m’abandonne à ses douces caresses buccales. Il est à la fois lent et vorace, attentif aux expressions que trahissent mon visage. ...
    ... Comme si notre marivaudage, faute de l’issue naturelle à laquelle je suis habituée, lui permettait de prendre tout son temps dans de si délicieux prémices.
    
    Je suis pratiquement affalée, de profil, sur l’accoudoir de son fauteuil roulant, et, des mains et des lèvres, il dessine des arabesques de mon cou à mon nombril. Se penchant encore plus sur moi, il pose ses lèvres sur les miennes, nos langues se rencontrent, se mêlent, se chevauchent, s’éloignent pour mieux se retrouver. Sa main a glissé sous ma robe vers mon ventre, il joue avec la ceinture de mon shorty. J’ai à la fois envie qu’il aille plus loin, et qu’il reste là où il est pour que ce moment dure. Avec Stéphane, trop souvent, les préliminaires s’achèvent au moment où ils commencent à me faire de l’effet.
    
    Tout en continuant ses baisers langoureux, ses caresses sur un sein, il glisse un doigt fripon sous ma dentelle intime. Il s’arrête timidement tout en haut de mes lèvres, je m’ouvre à sa caresse. Sa lente reconnaissance de mon trésor de femme reprend, il suit mes contours de haut en bas, de bas en haut ; il m’explore avec une lenteur exaspérante. Dans un sursaut de lucidité mal venue, je me demande si son art ne vient justement pas de la gaucherie de ses gestes, si son handicap ne le transforme pas en prince de la sensualité. Je pousse mon mont de Venus vers lui et attends de plus en plus impatiemment ce moment exquis où son doigt me pénétrera.
    
    Et c’est à ce moment qu’il me repousse sans ménagement, et qu’il ...
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