1. Adieu Marie, bonjour Catherine


    Datte: 25/01/2020, Catégories: fh, hplusag, amour, Oral pénétratio, amourpass, amourcach, Auteur: Alex2, Source: Revebebe

    ... les moments où je me trouvais seul. Ils me permettaient de chasser de ma pensée le corps sensuel et délicieusement mûr de Sandra pour y substituer le mystère de celui de Catherine.
    
    —ooOoo—
    
    Les jours passaient et Catherine se conduisait toujours curieusement. Elle m’évitait et j’en étais agacé. Parfois, elle était même agressive à mon égard, sans que j’en comprisse la raison. Je la regardais à la dérobée. Je la trouvais belle à mourir. Lorsqu’elle se déplaçait, ses pieds glissaient sur la mousse de telle façon qu’elle donnait l’impression de se déplacer sur un coussin d’air. La moindre partie de son corps, de celles qui ne recèlent aucun mystère parce qu’elles sont visibles, dégageait autant de sensualité que l’aurait fait tout ce qui était caché par ses vêtements et que je brûlais de contempler. J’aurais aimé la voir nue.
    
    Un soir où elle attendait Charles, elle est apparue dans une robe très courte. Elle n’avait pas de soutien-gorge et sous le tissu fin on devinait la perfection de sa poitrine. Sandra me jeta un coup d’œil complice, et quand Catherine se fut éloignée elle me dit :
    
    — Cette nuit, Charles ne va pas s’ennuyer.
    — Tu crois qu’ils en sont là ? lui ai-je demandé, agacé et très jaloux.
    — Je ne sais pas. Elle est très secrète et très discrète. Ils vont souvent se promener près de la rivière mais je ne les ai jamais vus seuls. Jusqu’à présent, je crois qu’il ne s’est rien passé à la maison. Charles semble beaucoup plus amoureux qu’elle. J’avoue que je ...
    ... ne la comprends pas. Charles est un beau garçon et si j’avais été à sa place, ça ferait bien longtemps que…
    — Inutile de continuer, je te connais assez pour imaginer la suite.
    
    Le lendemain, elle était encore plus jolie. Elle fut beaucoup moins distante, plus souriante, mais rien dans ses propos ne put me faire deviner quelle était la nature exacte de ses relations avec Charles. Je lui ai demandé, inquisiteur :
    
    — Avez-vous passé une bonne nuit ?
    
    J’ai failli ajouter « avec Charles », mais n’ai pas osé. Et elle, avec aplomb et un sourire entendu :
    
    — Et vous, avez vous passé une bonne nuit avec Sandra ?
    
    Elle insista sur « avec Sandra ». Cette réponse, au lieu de me gêner, me plut, car pour la première fois une parcelle d’intimité venait de s’installer entre nous.
    
    — Bien sûr, vous la connaissez ! Toujours généreuse et gaie.
    — Pourtant, vous ne semblez pas trop fatigué.
    
    Riant bizarrement, elle partit en courant rejoindre Sandra dans le jardin.
    
    —ooOoo—
    
    Un matin, en travaillant près de la rivière, j’ai repensé à ce que Sandra m’avait dit au sujet de Catherine et Charles, et de leurs promenades au bord de l’eau. Il y avait une prairie d’herbe douce parsemée de marguerites et occupée çà et là par de petits bosquets.« C’est là qu’ils viennent faire l’amour… » pensai-je. Je me suis senti ému par l’évocation du corps de Catherine allongé langoureusement, se séchant au soleil après un bain dans la rivière. Je compris alors, comme une évidence qui aurait dû ...
«1...345...11»