Adieu Marie, bonjour Catherine
Datte: 25/01/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
amour,
Oral
pénétratio,
amourpass,
amourcach,
Auteur: Alex2, Source: Revebebe
Ma vie, professionnellement très instable, était partagée entre des séjours outre-mer et de courtes périodes de repos en France. Cette vie errante ne m’avait jamais permis de nouer des relations sentimentales et amoureuses très suivies, mise à part une seule rencontre qui a douloureusement marquée ma vie de jeune adulte.
Passant deux semaines en Bretagne avec un ami d’enfance, j’ai connu Marie, une femme merveilleuse. Nous nous sommes aimés passionnément deux nuits puis nous nous sommes quittés. Ce que nous avions vécu avait été d’une telle intensité amoureuse et charnelle que, bien qu’elle fût mariée, nous avons voulu nous revoir à l’occasion d’un de mes congés en métropole. Il a fallu attendre vingt mois pour cela et nous nous sommes retrouvés pendant un week-end de folie dans une auberge de la côte normande.
J’étais très amoureux de Marie. Elle me plaisait et je la désirais. Mais, mariée et aimant son époux, j’ai bien compris qu’il lui était impossible de se satisfaire de la vie que je pouvais lui offrir. Cette vie se serait limitée pour nous deux à des rencontres passionnelles mais rares qui auraient à la longue déstabilisé son couple. Nous avons décidé de mettre un terme à cette relation. Pendant les vingt mois qui avaient précédé notre seconde rencontre et ensuite après nous être quittés définitivement, l’amour qui m’a lié à Marie m’a fait comprendre que je pouvais aimer une femme au point d’envisager de partager ma vie avec elle.
Quand nous nous sommes ...
... quittés Marie a pleuré dans mes bras. Je crois qu’elle commençait à m’aimer réellement. Il était mieux que chacun de nous deux mène sa vie, sans que soit ébranlée la solidité de son couple. La lucidité de Marie m’a été cruelle. Loin d’elle et sans elle, j’étais très malheureux. Un moindre mal était que je devais quitter la France pour une longue période en Afrique.
—ooOoo—
Malgré la brièveté et la rareté de nos amours, j’ai mis longtemps à l’oublier. J’étais le seul Européen sur cette mission et cette solitude, l’absence d’une relation amicale avec un collègue, ne m’aidaient pas à l’oublier. Pendant plusieurs mois j’ai transporté partout où j’allais un chagrin qui ne me quittait pas. Je me suis habitué à cette tristesse. Lorsque je m’arrêtais un moment après une longue marche et qu’un rai de soleil fusait à travers les arbres de la forêt, ma tristesse venait éclairer au fond de moi le sourire de cette femme. Pendant des mois j’ai vécu avec elle. Ma tristesse qui était inséparable de Marie était devenue une compagne, celle qui me permettait de rêver. Parfois elle m’était cruelle, mais le temps qui passe est le meilleur ami de l’oubli. C’est avec toute la tendresse de Marie que ma tristesse revenait me visiter. Un jour elle m’a quitté ; je ne l’ai pas vue partir : simplement, un soir, je me suis aperçu qu’elle n’était plus là. Je n’avais plus mal mais je me suis ennuyé, seul avec moi-même.
Pour me reposer de ce long et difficile séjour outre-mer qui avait duré un an sans la ...