Le temps suspendu
Datte: 19/01/2020,
Catégories:
ff,
jeunes,
couleurs,
poilu(e)s,
amour,
miroir,
odeurs,
Masturbation
massage,
Oral
init,
exercice,
confession,
Auteur: Coqueluche, Source: Revebebe
... s’est pris une belle châtaigne à en juger par le soubresaut de son bassin et par le petit cri qu’elle a poussé !
— T’es dégoûtante ! proteste-t-elle – sans pour autant chercher à échapper à mes caresses…– Lécher mon truc, là, c’est…. beurk !
— Non, c’est trop bon ! répliqué-je en grommelant dans sa chatte.
J’ai happé le tout : clitoris, petites lèvres, grandes lèvres et le poil qui va avec. Je ne déguste pas, je me goinfre. Dans ma bouche, toute cette viande me fait l’effet d’une révolution des saveurs et textures : le salé, le fadasse, l’épicé, le sucré, l’iodé, l’acide, le mielleux, le doux, le gluant, le persillé, le gras, le juteux… Quel cuisinier fou a mitonné pareille recette ? C’est toute Cassandre résumée en une bouchée.
J’aspire, je suce, je bois, je lèche, je tète, je gloutonne… je voudrais exprimer toute la quintessence des frondaisons et des profondeurs de son sexe ! J’ai l’impression d’être une goûteuse rendue folle par les arômes et saveurs diaboliques conçus par un Jean-Baptiste Grenouille converti en maître queux. J’explore à l’infini le firmament de cette gastronomie à l’état sauvage.
Et je peux vous dire que cette joyeuse voracité produit son effet. C’est le rodéo des reins qui ruent, secoués par un cheval fou, les halètements féroces entrecoupés d’apnées geignardes. Cassandre, la sage, la pudique s’est de nouveau muée en forcenée de la jouissance. Mais moi aussi ! Pendant que ses doigts, continuent de me ravager le vagin, je me caresse ...
... furieusement le bouton et comme une anthropophage en délire je m’enfonce le groin dans la souille de son sexe éperdu ! Ma langue fouille des profondeurs inexplorées et insondables.
Combien de temps dure cette orgie ? Je l’ignore. La notion du temps est toute relative quand on s’oublie comme on le fait dans cette quête de sensations toutes plus intenses les unes que les autres. Mais nous étions déjà si excitées, si proches de l’extase, que nous n’avons pas dû tenir ce rythme très longtemps.
Ses cuisses se sont soudainement et brutalement resserrées autour de ma tête quand l’orgasme l’a saisie, m’emprisonnant dans un impitoyable étau de velours. Elle se démène, se soulève en râlant comme sous le coup d’une douleur insupportable, m’emportant dans son mouvement et retombant brusquement sur le lit, à me démettre les vertèbres cervicales !
— Stop ! rugit-elle… Arrête, arrête de me lécher, bon sang !
Sa voix n’est plus sa voix. C’est celle d’une guerrière agonisante. Je cesse de la tourmenter. De toute façon, la jouissance qui me gagne à mon tour m’en empêche. Mes doigts greffés sauvagement à mon clitoris, et les siens plantés dans ma chatte, ont fini par engendrer le séisme ultime. L’orgasme submerge mon corps, un raz-de-marée m’emporte dans les abysses. Je me noie dans mon propre plaisir qui m’étouffe, me prive d’air, m’assomme.
Ouf ! et « Wouahou ! ». Quel pied !
Justement, en parlant de pied, je n’ai aucune envie de le reprendre dans la réalité. On gît un moment, ...