Le temps suspendu
Datte: 19/01/2020,
Catégories:
ff,
jeunes,
couleurs,
poilu(e)s,
amour,
miroir,
odeurs,
Masturbation
massage,
Oral
init,
exercice,
confession,
Auteur: Coqueluche, Source: Revebebe
... Balzac avait des idées coquines lorsqu’il a intitulé son romanLe Lys dans la vallée ?
Je ne veux pas m’y arrêter encore, je préfère garder les lieux pour la bonne bouche, si j’ose dire ! Je me contente de lisser les flancs arrondis, palper et détendre les nœuds contractés de ses reins, remonter avec douceur vertèbre après vertèbre, jusqu’à la nuque noyée sous le firmament d’or de sa chevelure. Masser tendrement les muscles des omoplates, du cou, des épaules, descendre sur les bras jusqu’aux mains, en effleurer la paume puis la pétrir lentement, avant de m’occuper délicatement de chaque doigt… L’huile répandue sur sa peau donne à son corps l’apparence d’une statue d’ivoire phosphorescente.
— Je suis sûre que tu pourrais en faire ton métier…
— Quoi ? me demande-t-elle.
— Massée !… Tu fais ça très bien.
— N’importe quoi ! rétorque-t-elle d’une voix un peu chavirée.
— Si, si, je t’assure. Tu pourrais aller dans les salons de massage, dans les écoles d’apprentissage et proposer tes services. Ils ne feraient aucune difficulté si tu veux mon avis. Et ils te rémunéreraient bien, c’est sûr !
— Continue au lieu de dire des conneries !
N’allez pas croire que ma présente activité, accomplie avec le sérieux et la technicité indispensables, me laisse froide et indifférente. Bien au contraire : les signaux lumineux du désir se sont allumés les uns après les autres en moi. Je suis comme une centrale électrique chargée à bloc, sur le point d’alimenter en énergie la totalité de ...
... la maison ! C’est un peu comme si j’avais dix clitoris au bout des doigts. Le simple contact avec sa peau fait clignoter toutes les diodes du plaisir dans ma chair. Assise comme je suis, j’ai la vulve écrasée sur sa cuisse et les mouvements du massage agitent mon bassin de sorte que, littéralement, je me frotte la chatte contre sa peau de velours. Autant dire que je me masturbe sans les mains !
Ça fait un mouvement de ressac dans mes entrailles : ça écume. Des vagues de chaleur montent en moi pareilles à une marée entêtée, lente mais irrésistible. Pour aggraver mon cas, je m’en suis pris à la partie la plus charnue de son corps. Un filet d’huile sur chaque globe joufflu et je me suis mise en devoir de pétrir leur pâte tendre et musculeuse. D’autant plus musculeuse qu’elle se cabre, se contracte, résiste :
— Axel…
— Quoi, ma chérie ?
— Ça me gêne !
— Qu’est-ce qui te gêne ?
— Ça m’écarte les fesses quand tu fais ça !
— Et alors ?
— Ben… tu vois tout !
Toujours cette pudeur maladive. Déjà, avec le langage elle a du mal, alors c’est encore pire quand il s’agit de révéler les recoins cachés de son corps.
— Je suppose que tu veux parler de ton trou du cul ?
— Axel ! Comment tu le dis !
— T’as raison. Je voulais dire… ton anus.
— C’est pire !
— Ton orifice anal ?
— Arrête ! C’est… horrible !
— Qu’est-ce qui te gêne, mon amour ? Il est trop mignon, je t’assure. Je n’en ai jamais vu d’aussi beau.
— T’en as déjà vu d’autres ? s’indigne-t-elle… ou feint-elle de ...