La vengeance et la haine
Datte: 18/01/2020,
Catégories:
fh,
ff,
hplusag,
oncletante,
copains,
humilié(e),
vengeance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
fdanus,
délire,
aventure,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... question… Ce n’était pas la peine de nous être barrées de chez Ernesto si c’était pour retomber dans un réseau de prostitution. Seulement, ne dit-on pas que ventre vide n’a pas d’oreilles ?
À notre grande surprise, le rade en question n’avait rien d’un bar à putes, il était même plutôt propre et en bon état… Bon, peut-être pas totalement recommandable, mais en tout cas bien plus que tous ceux que nous avions croisés auparavant. Le patron avait été très clair :
— Le salaire ? Que dalle… Vous vous foutez en string et vous dansez sur le comptoir de dix heures à la fermeture et si vous plaisez aux clients, ils vous fileront des pourliches.
— Et vous prenez combien sur ces pourboires ?
— Rien, c’est le principe. Je vous offre l’endroit où danser, la protection si cela dépasse les bornes…
Il faisait allusion à un immense black qui se tenait dans la pénombre. Ce type, Mario, deviendrait par la suite notre meilleur ami – et notre meilleur recourt, aussi – même si nous ne le savions pas encore.
— … mais si la clientèle vous a dans le nez, c’est la porte sur-le-champ.
Jennifer s’inquiéta.
— C’est vrai ? Vous n’allez pas nous demander de faire la pute ?
— C’est pas mon problème, ça. Ici, tu danses, tu leur montres tes nichons et ton cul, et le reste ne me concerne pas. Après, si t’as envie de te faire troncher pour du pognon, c’est tes affaires, pas les miennes. C’est clair ?
C’était très clair… Et le soir même, nous commencions nos petites représentations. À ...
... notre grande surprise, les clients étaient relativement respectueux, y compris lorsqu’ils glissaient leurs biftons dans nos strings. Certes, nous savions bien que leur idée première était de nous tripoter un peu au passage, mais cela restait finalement assez soft… Et quand bien même cela ne l’aurait pas été, je crois que nous n’aurions pas moufté : quasiment toutes les demi-heures, Mario s’extirpait de son coin, venait ramasser les billets qu’il rangeait par poignées dans ce qui ressemblait à deux boîtes à sucre.
Il n’était pas loin de cinq heures du matin lorsque le patron décida soudain de fermer son bouclard, et telle ne fut pas notre surprise lorsque nous jetâmes un coup d’œil sur ce qui, d’une certaine façon, était notre recette… Subitement, nos jambes nous semblèrent moins raides et nos pieds moins douloureux : toutes proportions gardées -nous étions au Salvera, tout de même – il y en avait pour une petite fortune.
— Faites gaffe lorsque vous dormirez, ce serait con de se faire piquer ça…
— Ben justement, nous n’avons pas trop d’endroits pour dormir…
Mario avait alors sorti ses clés.
— Ma turne est au-dessus, j’irais vous chercher vers quatorze heures…
— Vers quatorze heures ? Mais pour faire quoi ?
— J’irai vous escorter jusqu’à la banque… Ce sera plus prudent. Ensuite, j’ai un plan pour vous trouver une piaule tranquille.
— Et vous, vous ne dormez pas ?
— Moi ? J’ai une copine à qui rendre visite. Allez donc pioncer, vous en avez bien besoin…
Malgré ...