La vengeance et la haine
Datte: 18/01/2020,
Catégories:
fh,
ff,
hplusag,
oncletante,
copains,
humilié(e),
vengeance,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
fdanus,
délire,
aventure,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... la fatigue qui était la nôtre, nous n’avions pas pu nous empêcher de compter les billets.
— Tu te rends compte que si ça continue comme ça, dans un mois ou deux, on pourra se payer nos billets de retour ?
Là-dessus, nous nous endormîmes comme des masses. Et si la fin de nos emmerdes se profilait enfin à l’horizon ?
Les nuits suivantes furent à l’avenant de la première : du fric, du fric et encore du fric. Nous n’en revenions pas, mais il faut dire que nous avions mis au point un petit stratagème qui marchait à tous les coups : lorsque le type nous faisait signe d’approcher pour nous glisser un billet, nous nous penchions vers lui et là, forcément, la tentation était trop grande… Là, nous les laissions nous caresser les seins quelques instants, nous nous relevions et, quasiment à chaque fois, le gars en redemandait, ressortait une poignée de biftons et en avant la musique…
D’autres fois, nous allions un peu plus loin, en les laissant tirer un peu plus que de raison sur nos strings et là, ça ne ratait jamais : pour bien qu’ils parviennent à découvrir ne serait-ce qu’une infime partie de la toison blonde de Jennifer, c’était de la folie. Par contre, ils étaient un peu moins dingues de ma fourrure brune, mais il n’empêche, cela marchait quand même très fort…
Et puis, aussi bizarre que ce soit, je me sentais – nous nous sentions serait plus juste, mais je me dois de parler essentiellement pour moi – doucement et paradoxalement revivre. Voir tous ces types baver ...
... devant mes courbes me redonnait un peu de la confiance en moi qui avait quand même fini par s’étioler, je me surprenais à avoir de nouveau l’envie de plaire sans que l’unique finalité ne soit que le fric qu’il y avait à ramasser.
Bien sûr et quasiment toutes les nuits, je me réveillai en sursaut, ne sachant plus où j’étais, mais absolument terrifiée de me retrouver dans les pattes des sbires d’Ernesto. J’en parle aujourd’hui avec pas mal de recul, mais il m’a fallu très longtemps pour qu’il ne vienne plus hanter l’ensemble de mes nuits.
Nous venions de nous coucher ce matin-là, le soleil commençait d’ailleurs à se lever lorsque Jennifer s’adressa à moi.
— Je voulais te demander… Tu sais, le petit marin avec sa moustache… Tu vois de qui je parle ?
— Le petit brun qui était avec son pote que l’on voit tous les jeudis ?
— Oui, celui-là… Tu ne le trouves pas mignon, franchement ?
— Si, carrément… Mais où veux-tu en venir ?
Elle hésitait.
— Eh bien, tu sais… Je ne sais pas pour toi… Mais comment t’expliquer…
— Tu es en train de me dire que tu en ferais bien ton quatre heures ?
— Carrément, oui…
Compte tenu de ce que nous avions enduré, sentir le désir revenir en nous avait quelque chose de totalement inattendu.
— Qu’est-ce que tu ferais, toi ? Parce qu’en fait, si nous continuons comme ça, cela voudra dire que ce fumier d’Ernesto aura gagné.
— T’as raison… Et puis c’est certain qu’il y en a une tapée qui est prête à mettre un paquet de pognon pour coucher ...