1. Brousse à reluire


    Datte: 18/01/2020, Catégories: fh, fagée, couleurs, extracon, inconnu, vengeance, Oral 69, pénétratio, hdanus, bougie, sorcelleri, Auteur: Mitchoum, Source: Revebebe

    ... griffe la peau. J’essaye plusieurs fois de la lui ôter, mais chaque fois, anticipant mon geste, elle s’esquive avec de petits cris mêlés à ses rires. Elle parait même prendre un malin plaisir à me torturer avec, accentuant les ondulations de son ventre glissant sur l’intérieur de mes cuisses et provoquant d’insupportables griffures.
    
    Je lui parle moi-même à voix basse, peu désireux de porter à la connaissance de tout le quartier la nature de mon activité nocturne. Je loge dans la concession du chef et ma case est toute proche des autres. Fort heureusement, les tambours doivent couvrir nos chuchotements, mais je reste prudent, imaginant volontiers la sagaie ou la flèche du mari jaloux me cueillant demain en pleine poitrine au détour d’un bosquet. Je lui demande« Qui es-tu ? », et pour toute réponse, elle pouffe. Je lui dis les prénoms qui me viennent à l’esprit, et chacun l’amuse et l’excite d’autant. Elle se jette sur moi, me mordille ou bien me laboure les côtes de ses ongles.
    
    Nous alternons les joutes et les délicatesses. Elle me taquine de morsures, je l’immobilise les mains dans le dos et l’empale, sa tête enfoncée dans l’oreiller. Elle s’arrache à mon étreinte pour me gober le membre dans sa bouche tout en m’enfonçant un doigt dans l’anus. Nous peinons, bouche fermée, à étouffer nos cris de plaisir. Elle s’affale sur moi à l’issue d’un violent orgasme et je meurs de bonheur, écrasé sous son corps soudain abandonné, mes mains continuant à dessiner dans son dos des ...
    ... chemins vagabonds. La pause est de courte durée. Feignant de dormir encore, son vagin se met à me malaxer le vit comme on mâche un chewing-gum et, à peine suis-je rétabli dans ma virilité qu’elle retrouve elle aussi sa pétulance et que nous retournons à nos jeux tempétueux.
    
    Voilà bien deux heures qu’elle est avec moi, peut-être trois, puis d’un coup elle se lève et quitte précipitamment ma case. Je ne cherche pas à la suivre. Je passe le reste de la nuit dans une douce rêverie éveillée, tout en continuant d’échafauder les suppositions les plus farfelues.
    
    * * * * * * * *
    
    Quatre jours. Quatre jours et trois nuits que je flotte dans une indéfinissable langueur amoureuse. Je vis mes journées dans une distraction totale. Je travaille comme un automate, je parle, je mange comme un automate. Et quand la nuit vient, j’épie les mouvements du rideau de l’entrée. Je perds le sommeil à l’attendre, je veux croire qu’elle va revenir.
    
    — Chut !
    
    J’ai dû m’endormir, je me réveille avec une main plaquée sur la bouche qui étouffe la question qui me vient immédiatement aux lèvres.
    
    — C’est toi ?
    
    Et sans même attendre ni espérer de réponse, je sais que ce n’est pas elle. La femme qui vient d’entrer est délicatement parfumée. Elle a des gestes qui me soumettent. Avec une émanation de tranquille autorité, elle arrête mes mains qui tentent de la saisir, elle fait reposer ma tête sur l’oreiller. Elle commence alors à promener sur moi des mains qu’elle a enduites de cette crème dont ...
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