1. Brousse à reluire


    Datte: 18/01/2020, Catégories: fh, fagée, couleurs, extracon, inconnu, vengeance, Oral 69, pénétratio, hdanus, bougie, sorcelleri, Auteur: Mitchoum, Source: Revebebe

    On a fêté hier après-midi l’arrivée des papillons. Cet événement est loin d’être anodin dans la tribu, il signifie que les esprits des anciens sont venus se réjouir du début de la floraison et vont rester là pour veiller à une bonne fertilisation des fruits et une abondante récolte.
    
    Les enfants ont commencé par faire des rondes dans le village et, dès le coucher du soleil, le rythme effréné des tam-tams a entraîné tous les gens sur la place. Un des ouvriers du chantier s’est mis en devoir de m’expliquer la signification de chacune des danses, et a même réussi à m’entraîner sur la piste pour mimer la menace des charançons sur la récolte des céréales.
    
    Il ne doit pas être loin de minuit lorsque, m’étant éclipsé, je rentre fourbu dans ma case, un peu grisé d’alcool et surtout du martèlement des tambours. Je m’affale sur le lit sans même prendre le temps de quitter short ni chemise. Il ne s’est pas passé un quart d’heure, je ne dors pas encore, que le rideau se soulève et qu’une silhouette furtive se glisse à l’intérieur.
    
    Je veux me redresser et l’interpeller, mais tout de suite une voix féminine me fait« chut », et dans le même instant, une main vient doucement se poser sur mes lèvres. L’autre s’affaire à déboutonner ma chemise, puis à me griffer les mamelons. Bien vite réveillé par ce jeu qui n’est pas pour me déplaire, je fais passer par dessus tête sa tunique, la fille est nue dessous à l’exception d’une ceinture de coquillages. Ravi de ces préludes érotiques, je ...
    ... reste quand même un peu crispé à l’idée de ne pas savoir qui vient ainsi dans mon lit.
    
    Les danses de la soirée sont somme toute restées très rituelles, et je n’ai remarqué aucune femme qui ait eu à mon égard le moindre geste ni regard de sollicitation. D’ailleurs, autant que j’aie pu le constater depuis que je séjourne ici, on m’a délibérément tenu à l’écart du groupe des femmes. Les hommes mènent de leur côté leur propre vie sociale, mais les relations entre les deux communautés ne paraissent pas pour autant tendues. J’ai pu observer les taquineries occasionnelles, les rires partagés, et la connivence manifeste qui se dégage à travers la sensualité des corps pendant les danses. J’ai moi-même eu l’occasion, quelques fois, de partager la complicité de ces rires ou de ces taquineries, mais sans plus.
    
    Je pourrais me lever et allumer, ma case bénéficie, grand luxe, d’un branchement électrique. Mais je n’en fais rien, ce jeu de cache-cache dans l’obscurité me ravit. J’en suis donc réduit, tout en la picorant de baisers, à faire défiler dans ma tête toutes les possibilités. Les seins que je pétris ne sont pas les petits seins fermes d’une jeune fille, mais ceux, généreux, d’une femme ayant déjà allaité. Le corps épanoui ne me parait cependant pas lourd, et la femme, dans son caractère joueur, doit être encore jeune.
    
    Mais elle ne me parle pas, je n’entends de sa voix que les petits rires qui lui échappent. Quelque chose encore me gêne, c’est cette ceinture de coquillages qui me ...
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