1. L'île du bout du monde


    Datte: 13/01/2020, Catégories: fh, fbi, hotel, amour, volupté, noculotte, facial, Oral pénétratio, ecriv_c, Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe

    ... est bien fragile, tourmentée…
    
    o-o
    
    Les bras ballants, ne sachant quoi faire, je reste debout, immobile. Tout allait bien, et voilà… Les femmes ! Compliquées !
    
    Quand elle revient, livide, elle fait un détour pour m’éviter, sans me regarder. Je l’intercepte d’un bras et, fermement, je l’attire contre moi. Elle se fait toute molle et laisse aller sa tête contre ma poitrine. Un grand élan de tendresse me prend et je la serre très fort, à l’étouffer.
    
    — Laure, murmuré-je, Laure, arrête ! Ce n’est rien. Comme tu dis, tu avais disparu. Avec Clara, ce n’est que sexuel, en copains, comme tu l’avais voulu ! Mais c’est toi que j’aime, ne gâche pas tout… je t’en prie !
    
    Elle redresse la tête, me dévisage les yeux embués, les cheveux défaits, et ses poings, à petits coups, me martèlent la poitrine.
    
    — Bien vrai ? murmure-t-elle. J’ai une chance ? Dis-le… Contre Clara, je serai toujours battue. Trop forte, c’est une chienne quand elle veut. Je ne fais pas le poids…
    
    Je la soulève dans mes bras et l’allonge doucement au bord du lit, puis je m’assois par terre à côté d’elle, tête contre tête. Sa poitrine se soulève plusieurs fois, violemment, cherchant de l’air.
    
    — Laure, ma chérie, encore ce complexe par rapport à Clara ! Oui, tu as toutes tes chances, oui, c’est toi que j’aime, oui, maintenant, tu fais l’amour comme une reine… Oui, tu as toute ma tendresse, oui, j’aurai toute la patience, et même plus, pour que nous soyons heureux !
    
    Enfin, elle sourit, se détend, ...
    ... mais le masque est là, grave. Ses doigts viennent caresser mes cheveux, mes lèvres. Elle murmure :
    
    — Tu es gentil… Je te crois. Finalement je doute de moi… Je ne veux pas te rendre malheureux. J’ai besoin de réfléchir, tu comprends… Avant que ça n’aille trop loin, toi et moi…
    
    Elle se redresse et s’assoit, m’attire près d’elle, me prend la main.
    
    — Je dois partir, maintenant. Promets-moi… Garde Clara, je l’aime bien aussi. Ne change rien… Un an c’est long, j’essaierai de venir, une fois ou deux. On se téléphone, d’accord ? On se parle, en attendant, par e-mail aussi. Je t’aime trop… et je suis bête, je gâche tout !
    
    Je suis très ému, ma gorge est serrée à me faire mal. Laure est terriblement lucide et assume pleinement ses problèmes. Ah ! Comme je voudrais l’aider davantage !
    
    Debout, elle prépare ses dernières affaires. Soudain, elle se ravise et rit doucement :
    
    — Eh ! Je suis sans culotte ! Tiens, pour la peine, aide-moi !
    
    Elle se rassoit au bord du lit, relève sa jupe et me tend son string.
    
    — Allez ! À toi, mets-le moi… me dit-elle en relevant ses jambes, l’œil coquin.
    
    Ses cuisses ouvertes, ses jambes gainées de bas m’hypnotisent et, à genoux, j’y plonge ma tête, prenant à pleine bouche son abricot bien ourlé, l’investissant brutalement d’une langue gourmande.
    
    Elle sursaute, me maintient de ses deux mains et gémit :
    
    — Non ! Arrête !
    
    Mais son refus n’est que diplomatique… et rapidement je goûte les liqueurs exquises qui s’en distillent ...