L'île du bout du monde
Datte: 13/01/2020,
Catégories:
fh,
fbi,
hotel,
amour,
volupté,
noculotte,
facial,
Oral
pénétratio,
ecriv_c,
Auteur: Laure et JP, Source: Revebebe
... discret, mais c’est tellement fort… c’est comme si tout se décrochait à l’intérieur ! Jaloux ? Mais de qui mon Dieu… Ah ! D’une fille alors !
Laure me regarde, l’œil coquin, et fait un geste évasif de la main.
— En tout cas, pas tout de suite… En cas de besoin, tu sais, nous les filles, on sait faire !
Comme je dois avoir l’air interloqué, elle précise, très amusée par mon trouble :
— Pas tout de suite, ou jamais peut-être… ou alors à essayer à trois !
Et elle éclate de rire en ajoutant :
— Tu te souviens ? Ça a failli avec Clara ! Tu serais un hypocrite si tu me disais que tu n’y as pas pensé… Hein ? Après tout, pourquoi pas ? Au moins, que tu connaisses ça ! Et moi aussi, non ?
Hilare, elle observe mes réactions…
— Clara… murmuré-je songeur en regardant ailleurs, une bombe, une amante hors pair ! C’est vrai qu’avec elle, ce ne serait pas pareil… On se connaît tellement bien !
Je plonge mes yeux dans ceux de Laure, dans leur bleu des mers du Sud…
— Et… tu serais prête à refaire l’amour avec elle ? susurré-je doucement.
Un éclair dans son regard, je pressens qu’il s’est passé quelque chose… Elle ne cille même pas et posément me répond :
— Tu te l’envoies aussi… non ? Tu la baises, et plus moi, maintenant…
o-o
Un ange passe. Le silence est pesant. Nous sommes soudain mal à l’aise. Dois-je lui avouer qu’après mon retour nous avons, Clara et moi, entretenus des contacts, et plus encore ? Elle a deviné, mais comment ? Intuition féminine ...
... ? Zut ! Mais qu’ai-je dit ?
Mes yeux se troublent. Laure prend ma main doucement et murmure :
— Tu l’as revue, n’est-ce pas ? Mais j’avais disparu. Je comprends. C’est normal. Vous faites un beau couple, elle et toi ! Elle est mieux que moi… moins complexée.
Laure se lève, les larmes aux yeux et se détourne. D’une voix étranglée, elle souffle :
— C’est bientôt l’heure que je m’en aille, je vais me préparer, ne me raccompagne pas… c’est mieux ainsi.
Le sol qui se dérobe, le ciel qui me tombe sur la tête. Je m’emporte soudain, dans une grosse colère.
— Dis donc ! Quand tu es partie, tu m’as « confié » à ses bonnes grâces, non ? C’est vrai que nous avons vécu un moment en couple, chez elle. Tu le savais… et tu l’as même souhaité, je ne comprends pas, soudain, cette jalousie !
Elle s’assoit, se prend la tête dans les mains et sanglote doucement.
— Oui… tu as raison. Mais je ne pensais pas qu’elle et toi, ça durerait… Et aussi après que tu sois parti. Si j’ai bien compris, elle est encore ta maîtresse ! Ça, c’est dur !
Inutile de nier. Cette fois, Laure pleure comme une fontaine, avec des hoquets, et poursuit :
— Elle t’aime. C’est certain ! Jamais elle n’a eu de liaison durable avec un homme !
Elle suffoque presque maintenant et ajoute :
— Je ne veux pas casser ça ! Rejoins-la ! Ne lui dis pas que tu m’as revue… Elle te rendra heureux… Oublie-moi !
Et elle part en courant à la salle de bains. Je reste interloqué, effondré. Décidément, Laure ...