Revebebe devra attendre encore un peu - Histoires de Sexe

Revebebe devra attendre encore un peu

... fois.

Il existe toujours un instanti, un nœud spatio-temporel, un instant-clef où le destin s’occupe de votre avenir, comme le disait Stephen Hawking. Nous nous trouvons dans un de ces moments où un fait quelconque et banal peut tout bouleverser, telle la baignoire d’Archimède ou la pomme de Newton.

Nous nous tenons toujours les bras en l’air lorsque mon drap de bain se fait la malle. Détail anodin pourtant lourd de conséquences. La fliquette repère mon mât de cocagne ; je vois son regard s’éclairer et sa bouche s’arrondir tandis qu’elle murmure un « Oh… » appréciateur.

— Pourquoi ? À cause de ça, explique Paula en désignant mon sexe.
— Ceci n’est pas une simple bite ni une vulgaire mentule.
— Ceci est un roc, un cap ; que dis-je, un cap… une péninsule !
— Au goût si suave et si délicat que mes diverses lèvres s’en humectent de désir.
— Et il sait s’en servir, le bougre ! assène Marie, enfonçant le clou. Les dimensions ne font pas tout, mais quand tu associes la taille et la manière, tu tutoies les sommets du plaisir, tu deviens un artiste, un virtuose, un Vermeer.
— Tu trouves aussi ? dit la brune.
— Oui : il sait faire vibrer une femme, lui ! Pas seulement avec son bel organe.
— Il t’a fait le coup avec la langue, sur les seins et la chatoune ?
— Oui. Et ses doigts, hmmm… une merveille !
— Ses doigts qui jouent de tes nerfs et de ton corps comme d’une harpe.

Je ne sais plus quel comportement adopter. Faire le mariole ou me faire tout petit. Je deviens ...

... le centre de l’attention générale, car non contentes de chanter mes louanges, elles caressent avec ravissement et délectation l’objet du débat qui réagit aussi sec.

La jeune policière ouvre la bouche, subjuguée.

— Regarde et prends exemple, minus : ceci est un archet, un plectre qui sert à faire résonner un corps de femme. Il pense à elle avant son propre plaisir ; pas comme toi, pauvre type !
— Ses caresses, reprend la blonde, te plongent dans un autre univers, quand il remonte ses doigts et ses lèvres depuis tes chevilles jusqu’à ta grotte merveilleuse, qu’il te lèche les tétons rigides tels des stalagmites ; je suinte rien que d’y penser…
— Sa bouche et sa langue sur la porte de ton arrière-cour, ses grosses mains qui pétrissent et écartent tes miches, soupire Paula.
— Son obélisque qui te transperce lentement, avec délicatesse et tendresse, qui t’emmène là-haut, au-dessus de cimes… mon Dieu, que c’est bon !
— Ses lèvres qui emprisonnent ton petit haricot, qui le tiennent au chaud et de son capuchon le font sortir, murmure la brune.
— Ses doigts, renchérit la blonde Marie, la mine extatique ; ses doigts qui s’insinuent dans ton fondement et dans ton calice, qui viennent découvrir des points dont tu ignorais jusque-là l’existence même…
— Et qui une fois détectés et caressés te laissent inanimée sur les berges de la félicité.

Que c’est beau… Je ne me connaissais pas si expérimenté.

— Il a compris une chose : si tu donnes du plaisir à une femme, elle te le ...