Revebebe devra attendre encore un peu
Datte: 11/01/2020,
Catégories:
fh,
ffh,
couleurs,
uniforme,
strip,
69,
nopéné,
fdanus,
Humour
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... braise, une Méditerranéenne au sang chaud.
La brune semble soudain se rendre compte de la présence d’une autre femme.
— Je dérange peut-être…
— Marie, se présente la blonde en lui faisant la bise.
— Paula…
Elle s’interrompt soudain, hume les cheveux blonds.
— C’est vous ! Celle qui pieutait dans mon lit ! Le même parfum !
— Je peux expliquer… commence Marie.
Elle est interrompue par des cris venant de la terrasse.
— Salope ! Reviens ici, reviens tout de suite ou je te fais la peau.
Dans quel merdier me suis-je fourré ? Ou plutôt, dans quel merdier viennent-elles de me fourrer ?
Les deux grâces m’entourent et se pressent contre moi. Les cris se rapprochent. Je veux fermer la fenêtre ; trop tard : un gus entre, une chemise de traviole et mal boutonnée qui sort de son froc, les yeux injectés de sang et la bave aux lèvres. Je frissonne et je sens les deux naïades frémir à mes côtés. Ce taré a un pétard à la main. Pistolet ? Revolver ? Un Glock ou un Geluck, que sais-je.
— Je vais vous faire la peau.
Apparemment, môssieur n’hésite pas à faire des accrocs au contrat de mariage, mais déteste en être la victime. Il nous tient en joue ; sa main tremble. Tenir une arme pareille d’une seule main me semble dangereux : non tenue fermement, le coup peut partir à tout moment, par accident.
Les femmes et moi faisons ce que tout un chacun fait face à un flingue : nous levons les bras.
Moi qui peine à débuter un texte érotique, je vais passer vite fait ...
... dans la Série Noire. Je vois d’ici les titres des journaux de demain : « Un écrivain amateur et grivois victime d’un mari jaloux ». Maigre consolation, ça va faire de la pub au site Revebebe.
— S’il y en a une qui doit gueuler ici, c’est moi ! hurle Paula qui reprend du poil de la bête.
~o~
— Monsieur, posez votre arme.
Deux flics viennent d’entrer à leur tour, un homme et une femme. Ils ont chacun un pistolet à la main. Merde, ça va finir comme dans un western ou un thriller :L’arrière-train sifflera trois fois ouPoulpe friction.
Mon salon se remplit petit à petit ; il va bientôt ressembler à un hall de gare à l’heure de pointe. Qui va arriver maintenant ? Les pompiers, le SAMU, le GIGN ou les gardes suisses ?
— Monsieur, calmez-vous !
— Nan, ce sale type me fait cocu.
— Euh… avec laquelle ? s’enquiert poliment le policier mâle, le plus gradé.
— Avec moi, répondent d’une seule voix la brune et la blonde.
Le cornard accuse le coup.
— Pas les deux… Marie ? Paula ? Non.
J’entends le flic murmurer :
— Deux fois cocu, en même temps, par le même type, tu te rends compte…
— Cocu au carré, en quelque sorte ! dit la fliquette mathématicienne qui semble impressionnée.
— Pourquoi ? gémit le (cocu)².
Pourquoi fait-on cocu son conjoint, ou même son amant ? Vaste sujet, que même Marc ou Bernard-Henri Lévy n’ont jamais osé affronter. On trompe, car on aime trop l’un et plus assez l’autre ; nous ne désirons plus la bonne personne, ou trop d’autres à la ...