L'Esclave
Datte: 09/01/2020,
Catégories:
fh,
hsoumis,
cérébral,
Humour
Auteur: Lilas, Source: Revebebe
... intimes.
Puis il lécha comme un perdu. Moi aussi je m’abandonnais, bougeant mollement le vibro entre ses cuisses, tout occupée à balancer mes reins pour que sa langue lutine mon sexe trempé. Le plaisir grondait en moi, me ravageait, et je finis par éclater dans un cri sauvage.
Gérard continuait à me lécher. Tremblante, je saisis d’une main son membre plus ferme que jamais, et me mis à le branler frénétiquement, pesant de tout mon poids sur le visage de mon amant. Il fit semblant de se révolter, comme s’il ne pouvait plus respirer, et rendit les armes, dans un feu d’artifice gluant que je m’empressai de lécher sur mes doigts.
— Oh mon dieu… gémit-il, une fois sa bouche libérée de ma croupe moite. Oh mon Dieu, c’était… wahou…
— Tu as promis, mon Gégé, dis-je en souriant, tout en me glissant contre lui.
Gérard me lança un drôle de regard.
— J’ai promis quoi ? demanda-t-il paresseusement, encore un peu dans les vapes du plaisir.
— Ben… tu as promis de faire tout ce que je voulais, précisai-je, fronçant les sourcils.
— Ah ? Et tu veux quoi ?
— Mais tu le sais, voyons !
Ça y est, je recommençais à m’énerver.
— Je veux que tu cesses d’utiliser mon pseudo en lui faisant faire n’importe quoi dans tes nouvelles ! C’est fatigant, depuis le temps, tu ne t’en lasses pas ? Ce n’est pas moi, que tu décris, j’en ai assez de passer pour une allumée complètement mythomane et violente !
— Mais chérie… objecta-t-il en écarquillant les yeux. Tu sais bien que je dis ...
... toujours n’importe quoi quand… tu me fais tous ces trucs… tu comprends ? C’est sous l’effet du désir… Puis j’aime bien, moi, te décrire comme une allumée… tu es complètement déjantée au quotidien, j’adore ça !
— Han, le salaud ! fulminai-je en bondissant hors du lit.
— Chérie ! Tu vas où ? … Chérie… je suis toujours attaché ! Chérie ? Youhou ? … Chérie !
*
Il fallait reconnaître que le coup de gueule et le coup de pute n’avaient pas suffi. Pendant quelques jours, je me sentis extrêmement en colère. Puis le soufflé retombé, j’admis intérieurement qu’il n’y avait pas de quoi en faire un fromage. En fait, ça devenait un jeu, excitant, bourré de contradictions, mais tellement stimulant. Je surpris plusieurs fois Gérard en train de me fixer d’un air un peu inquiet. Sans doute redoutait-il un autre plan à la con. On avait refait l’amour, bien sûr, on ne pouvait pas s’en passer, mais tout à fait normalement.
Pendant mon rare temps de loisir, je commençai à raconter ce nous venions de vivre, histoire d’en faire une petite nouvelle sympa sur le thème du jeu.
Un dimanche matin que je continuais à réfléchir sur la façon de procéder pour faire plier ma bourrique de mari, il me surprit avec une drôle de requête. J’étais devant l’ordinateur, en nuisette (toujours), une tasse de thé à la main.
— Salut ma puce… euh… si tu veux, tu peux aller lire un truc…
— Ah oui ? demandai-je, curieuse. C’est-à-dire ?
— Je l’ai mis là, sur le bureau…
Je cherchai des yeux une quelconque ...