L'Esclave
Datte: 09/01/2020,
Catégories:
fh,
hsoumis,
cérébral,
Humour
Auteur: Lilas, Source: Revebebe
... en l’air le gênaient.
— Tu n’es vraiment qu’une lope… laissai-je tomber d’une voix brusque.
— Oui… concéda-t-il dans un souffle.
Le premier coup de martinet l’atteignit aux mamelons. Mon homme se crispa, mais ne cria pas, me jaugeant avec défi. Je fouettai alors de toutes mes forces son torse, son ventre, son bas-ventre… l’obligeai à se retourner pour m’occuper de ses fesses, que je zébrai bientôt de mes lanières. À la fin, échevelée, je contemplai mon mari avec triomphe. Il tourna à demi la tête, la joue écrasée contre le matelas, et darda sur moi un regard passionné.
— Mon amour… je t’aime… gémit-il. Je te veux…
— Retourne-toi, haletai-je.
Gérard m’obéit docilement, et je louchai sur le bâton de berger digne de chez Bridou. La situation m’échappait, il fallait bien le reconnaître. Je n’avais même pas utilisé le bâillon-boule, je mouillais comme une folle et dans mon délire paroxystique, sa queue me semblait un sceptre subjuguant et magnétique que je me devais à tout prix d’enfoncer dans ma chatte en feu.
Réprimant à grand-peine l’envie de m’empaler sur son membre dressé contre sa cuisse, je descendis du lit, les jambes en coton, faillis me vautrer à cause des dix centimètres de talons, et titubai jusqu’à la commode, d’où je sortis cette fois un vibromasseur et un petit tube de lubrifiant à base d’eau.
Gérard m’observa sans mot dire. Sa respiration sifflante et sa robuste bandaison parlaient pour lui. Je dégrafai les attaches de mon body, à ...
... l’entrecuisse, et me glissai contre le corps aimé de mon mari. Nous échangeâmes de longs baisers humides… j’effleurai de mes ongles, vernis en mauve, les parties tendres de sa peau, qui se hérissa de chair de poule. Murmurant des mots sans suite, Gérard commença à me couvrir de son corps en embrassant mes seins.
— Détache-moi… je veux te toucher… implora-t-il.
— Non, pas encore…
Presque à contrecœur, je me redressai, repoussant doucement mon amant contre les oreillers. Il s’abandonna à mes caresses et mes léchouilles, frémissant, enfiévré. Dans leur prison de cuir, ses mains s’agitaient convulsivement, comme pour palper des formes imaginaires.
J’écartai les cuisses musclées de mon homme et m’assis sur son ventre à califourchon.
— Ma chérie… protesta encore mon amoureux. Je veux te voir…
— Ce n’est pas toi qui commandes…
— Je ferai tout ce que tu veux… tu le sais bien… je te promets… je ferai tout ce que tu veux, tu m’entends ? Pas ça, mon cœur… pas ça…
Le bougre savait bien ce que je lui réservais, en effet. Depuis quelques minutes je caressais la raie de ses fesses, la humant, la mordillant, la léchant, approchant lentement le vibro que j’avais enduit de lubrifiant. Gérard protesta encore, toujours pour la forme, fit semblant de se débattre, et s’abandonna, finalement, à mes caresses. Une fois le vibro profondément enfoncé, je le maintins du bout du doigt et reculai afin de coller ma chatte sur la bouche de mon amoureux.
— Non, non ! bafouilla-t-il contre mes lèvres ...