L'Esclave
Datte: 09/01/2020,
Catégories:
fh,
hsoumis,
cérébral,
Humour
Auteur: Lilas, Source: Revebebe
... contemplant d’un air extasié.
C’était tellement facile que ça en devenait limite risible. Sans un mot de plus, je passai dans la pièce d’à côté pour mettre mon plan en action. Quand Gérard me vit revenir, quelques minutes plus tard, armée d’un martinet dans une main, d’un bâillon-boule dans l’autre, vêtue d’un body en cuir qui laissait mes seins nus, sa mâchoire sembla se décrocher.
— Mais… commença-t-il faiblement.
— Allonge-toi, ordonnai-je.
— Mais enfin…
— J’insiste, fis-je en remuant ostensiblement la pointe du martinet.
Sans quitter l’engin du regard, Gérard s’étendit sur le lit. Puis ses yeux accrochèrent les miens… j’y distinguai une excitation violente, qu’il avait du mal à dissimuler.
— Qu’est-ce que tu fais ? chuchota-t-il.
— Tu me décris comme ça, non ? Je dois faire honneur à cette image.
— Pardon ? fit-il, complètement décontenancé. Je ne comprends pas…
Je pris mon temps pour répondre, m’occupant de déboucler son ceinturon et d’ouvrir sa braguette.
— Chérie… protesta-t-il d’une voix rauque. Qu’est-ce que tu fais…
— Félicitations, tu viens de réveiller mon alter ego imaginaire, gloussai-je.
Je plongeai sur son sexe qui présentait déjà une insolente érection, et l’enfonçai dans ma bouche avec délectation. Mon homme se mit à gémir, j’en profitai pour caresser ses bourses tout en accentuant ma succion. Il était cuit.
— Tu vas finir de te déshabiller, décrétai-je, convaincante, puis tu vas me laisser t’attacher.
— Non ! regimba-t-il, ...
... pour la forme, se tortillant comme un beau diable.
Son souffle précipité m’indiquait au contraire à quel point cette situation le galvanisait. Il fit ce que je lui avais demandé, et retourna s’allonger sur le lit, me regardant d’un air à la fois inquiet et terriblement troublé. Je sortis une ceinture que j’avais préparée exprès dans un tiroir de la commode, et la passai autour de ses poignets, entrecroisant les extrémités, les emmêlant puis les resserrant pour fermer le tout. Ça tenait bien.
Gérard posait sur moi un regard brûlant de désir, et se laissait faire. Il bandait comme un âne.
— Ne jamais laisser le pouvoir à une femme, se plaignit-il. Pauvre de moi…
— Arrête ton char, tu adores ça, ironisai-je.
— C’est à cause de ce foutu pseudo, hein ? Tu m’en veux encore ?
— Bingo !
— Allons, ma chérie, ne sois pas si intransigeante !
— Je t’ai demandé les choses gentiment, tu t’es fichu de moi…
— Pupuce…
— Cesse de m’appeler pupuce ! grondai-je.
Et je le mordis sauvagement sur le torse, tout près du mamelon. Gérard sursauta et poussa un cri.
— Non, je t’en prie… pitié… se lamenta mon homme.
— Tu vas arrêter de te servir de mon pseudo ?
— Chérie, ne me demande pas ça…
Excédée, je me mis debout sur le lit et appuyai le bout de mon talon contre la large poitrine de mon homme.
— Pourquoi tiens-tu absolument à me contrarier ?
— Tu m’excites… laissa échapper Gérard d’une voix vibrante. Mon ange…
Il ébaucha le geste d’embrasser ma chaussure, mais ses bras ...