1. L'Esclave


    Datte: 09/01/2020, Catégories: fh, hsoumis, cérébral, Humour Auteur: Lilas, Source: Revebebe

    ... commenta-t-elle dans un grand sourire. C’est vrai que tu n’as mis que cinq minutes pour le convaincre ?
    — Eh oui !
    — Quand même, ça fait tout drôle… Dis, t’as pas peur que…
    — Que quoi ?
    — Ben Isa y va de tout son cœur, là… il va…
    — Ah, ça ? Non, il n’y a aucun risque.
    — T’es sûre ? insista Maud, ébahie. Parce que c’est physiologique…
    — Non, je te dis. L’Esclave, tu te souviens ?
    — Ben ouais, mais…
    — Au-cun risque, crois-moi. Je lui ai ordonné de ne pas jouir, quoi qu’il arrive. Il obéira.
    
    Maud hocha la tête, impressionnée. Isabelle finit par s’éloigner, nous jetant un regard penaud en s’essuyant la bouche. La statue bandait toujours. Je laissai mon regard glisser sur le corps seulement vêtu d’une combinaison en vinyle noire et ouverte à l’entrejambe. La tenue impliquait également une cagoule de même matière, et un bandeau noir cachait les yeux de mon Esclave. Le bâillon-boule était inutile, mais j’avais insisté. Plaisir personnel.
    
    Vers deux heures du matin, la salle commençait à sentir sérieusement le cul, vu qu’il y avait des couples qui avaient baisé un peu partout. Mais discrètement quand même, fallait pas abuser. Avec Sophie on commença à mettre gentiment les gens dehors. On promit de se revoir tous très vite, que ça avait été génial, excellentissime, etc.
    
    Puis finalement, il ne resta que moi. Et mon Esclave. Je m’approchai doucement de lui, et lui enlevai son bandeau.
    
    Gérard me regarda. Tout en lui n’était qu’amour et désir. Les yeux dans les ...
    ... yeux, je lui ôtai son bâillon-boule. Il fit des mouvements de mâchoire.
    
    — Je t’aime, dit-il d’une voix un peu enrouée.
    — Oui, je sais, répondis-je tendrement.
    
    Gérard me prit dans ses bras, et m’embrassa passionnément, tout en m’entraînant vers la table du buffet. Il me souleva et je posai mes fesses sur la table, tandis qu’il craquait mon collant à l’entrecuisse d’un geste vif.
    
    — Gérard je…
    — Chut, m’intima-t-il, reprenant sauvagement mes lèvres. Je te veux…
    
    Je me pressai contre lui, haletante, excitée. Gérard enleva sa cagoule et la jeta au loin, au pied de la banderole où on pouvait lire « La Divine Omphale ». Il fourrageait dans mes cheveux en butinant mon visage de baisers brûlants. Tout de suite, il s’enfonça en moi, me prenant comme un dément. Apparemment, l’attente avait été longue… très longue. Je criai mon plaisir tandis qu’il me labourait à coups de reins énergiques. Oh… pu… tain… de…
    
    Je me crispai violemment, inondée par l’orgasme. Gérard ne tarda pas à suivre, soufflant son haleine bruyante dans mes cheveux. Emportés par l’intensité de notre plaisir, nous restâmes longtemps serrés l’un contre l’autre, attendant que nos cœurs se calment.
    
    — Ce que tu as fait ce soir, ma chérie… commença Gérard d’une voix hachée. Mon Dieu ce que tu as fait ce soir… c’était incroyable, délirant, incroyablement excitant et terriblement flippant… tu as fait de moi…
    — Mon esclave, oui, je sais, continuai-je à sa place, dans un rire.
    — Mais c’était qui tous ces gens ? ...