1. Missouri moi aussi


    Datte: 06/01/2020, Catégories: amour, photofilm, nonéro, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    Pas gai le Missouri !
    
    Au petit matin, tôt, nous avons franchi le Mississipi.
    
    Il était temps ! Car nous avions perdu une journée supplémentaire sur le programme prévu.
    
    Faut dire que notre soirée chez John-John et Sarah s’était prolongée fort tard. Après nos premiers ébats et un petit moment de récupération, John-John avait proposé de tourner un porno maison. Et il était bien outillé le bougre : deux caméras avec steady-cam, plusieurs mandarines -des spots réglables sur pied- et un micro sur perche !
    
    Comme je ne voulais pas, pour d’évidentes raisons de discrétion, apparaître dans ce film, c’est moi qui ai été chargé du tournage, avec Sarah à la seconde caméra, pour les plans de coupe. Un petit scénario a rapidement été mis sur pied. Rien de très original : "le coup du plombier".
    
    John-john, ayant enfilé une salopette et tenant une boîte à outils à la main, sonne chez une pauvre célibataire catastrophée par une fuite d’eau sous son évier. Laquelle célibataire était interprétée par Lilly, vêtue d’un short en jean, très court, très serré, et d’un tee-shirt très ample et trop grand, vêtements prêtés par la maquilleuse - (dés)habilleuse : Sarah. Dans la cuisine, Le plombier se penche sous l’évier, constate les dégâts, évalue les travaux et… les formes de sa cliente, elle aussi penchée. Caméra à l’épaule, je me suis baissé pour filmer les longues jambes de Lilly et zoomer dans le décolleté relâché du tee-shirt qui dévoilait quasiment ses seins ronds. Comme le sol a ...
    ... été inondé (on avait balancé un seau d’eau sur le carrelage), le joyeux artisan refuse de mouiller son bleu de travail et l’enlève prestement pour se retrouver illico en slip des plus réduits, qui moule son anatomie de façon prodigieusement indécente ! Allongé sur le dos, sous l’évier, le plombier traficote avec ses outils, râle contre l’exiguïté des lieux et la difficulté d’atteindre le siphon défectueux.
    
    — Madame, il faudrait me dégager tous ces trucs qui encombrent. Et m’éclairer, j’y vois rien là-dedans !
    
    S’accroupissant, la cliente extrait les bouteilles de produits ménagers, se penche, dévoile toujours plus sa poitrine qui fait loucher le bonhomme, frôle aussi souvent qu’elle le peut l’entrecuisse du travailleur. Alors qu’elle se baisse et se relève sans arrêt, elle pousse un petit cri :
    
    — Aie !
    
    Comme le plombier s’inquiète, elle explique :
    
    — C’est le bouton en métal de mon short, ça pince la peau quand je me penche !
    
    Alors qu’elle se masse le ventre et fixe le sol mouillé, elle ajoute :
    
    — Je vais faire comme vous ! Je serai plus à l’aise et au moins, je ne mouillerai pas mon short !
    
    D’accord, un peu sommaire comme dialogues, un peu rapide comme "intrigue", mais il faut bien que la situation évolue ; le short est vite enlevé et la caméra zoome sur un ravissant petit slip en satin bleu ciel. À genoux, Lilly éclaire sous l’évier.
    
    — Plus à droite, demande le plombier.
    
    Toujours prête à rendre service, la cliente à genoux finit par enjamber ...
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