Impulsions comateuses (7) - Histoires de Sexe

Impulsions comateuses (7)

... honte, tu étais superbe, mais je comprends ton sentiment, c’est parce que ça faisait longtemps...

Isabelle le regarda bizarrement et le coupa :

— Mais de quoi tu parles ?

— Ce que je veux dire, c’est que tu peux être fière de toi.

L’expression de ses yeux vira à l’orage.

— Tu penses que j’ai honte parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas eu de relations sexuelles.

Il opina du chef.

— Et que bien sûr j’avais peur de te décevoir, finit-elle.

— Deux sur deux.

Elle lui mit une tape derrière la tête puis elle lui pinça la joue.

— Tu es un idiot, dit-elle avec désespoir, mais un sourire aux lèvres.

Il se frotta la joue, en se demandant à quoi c’était dû.

Ils arrivèrent dans la cour de la maison, Isabelle se gara au plus proche.

— Je te passe tes béquilles, dit-elle en ouvrant le coffre.

Théo ouvrit la porte de la voiture.

— Ne sors pas tout de suite, attends que je t’aie donné tes béquilles.

Il leva les yeux au ciel.

— OK ! OK !

Il sortit ses jambes en s’aidant de ses bras. Une fois les deux pieds posés au sol, sa mère lui mit ses béquilles à disposition.

Il se leva et chancela un peu.

— Tu veux que je sorte le fauteuil ?

— Non, ça ira, c’est juste que tu as puisé dans mes forces.

— Tu ne parleras pas de ce qui est arrivé, n’est-ce pas ?

Théo hocha de la tête et répondit :

— Le Docteur Canfre m’a bien fait comprendre que les femmes qui font l’amour avec moi ne veulent pas obligatoirement que cela se ...

... sache, répondit-il d’un air docte.

Ils montèrent les quelques marches qui les séparaient de la porte.

— SURPRISE ! s’écria tout le monde lorsque Théo passa la porte d’entrée.

Même s’il savait qu’il y avait une fête, il fut abasourdi. Une grande banderole, avec marqué "BON RETOUR CHEZ TOI", était suspendue au-dessus du groupe qu’il l’attendait. Ils vinrent le voir en file indienne pour le saluer et pleurer contre lui. Après presque une demi-heure d’embrassade et d’accolade, tout le monde passa dans le jardin où une table avec des rafraîchissements et des en-cas avait été installée. Théo s’assit dans un fauteuil de jardin, toutes ses émotions et son activité sexuelle l’avaient bien fatigué.

Les gens venaient le voir et repartaient rapidement. Isabelle avait mis en place le système pour éviter que trop de personnes l’entourent en même temps.

Karine arriva en début de soirée et fut attrapée par Isabelle, qui lui fit signe de la suivre. Elle l’emmena dans le bureau et ferma la porte.

— Il y a plus de monde que je ne le pensais, c’est super, dit-elle avec un grand sourire.

Elle vit que son amie n’avait pas l’air dans son assiette.

— Qu’est-ce qui se passe, tu vas bien ? demanda-t-elle, effrayée.

Isabelle soupira à pleins poumons.

— Je me suis laissé prendre par...

— Ton fils ! la coupa Karine avec les yeux comme des soucoupes.

—... Les émotions, gronda Isabelle.

Le médecin fit un "ouf".

— Mais en gros oui, continua-t-elle avec une petite ...