1. 0204 Un nouveau, incroyable Jérémie.


    Datte: 30/12/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... nous traversons la halle, les doigts enlacés.
    
    Nous n’avons pas parcouru la moitié de sa longueur, et déjà je ressens le besoin irrépressible de tourner la tête pour regarder mon bobrun, comme pour me convaincre que je ne suis pas en train de rêver ; la sienne se tourne au même instant, je rencontre son regard, son sourire ému ; je lui souris à mon tour, et le bobrun m’attire une nouvelle fois contre lui. Qu’est-ce que j’aime le goût de ses lèvres et de sa langue, qu’est-ce que j’aime sa fougue, sa passion, son ardeur ! Qu’est-ce que j’aime ce nouveau Jérém !
    
    Nos lèvres sont toujours collées à la superglue lorsque, du coin de l’œil, je capte une présence sous la halle : une femme avec un gros sac est en train de profiter de l’abri pour traverser la petite place. Elle nous voit, elle nous toise, elle écarquille grand les yeux, l’air visiblement offusqué par ce qu’elle voit.
    
    « Jérém, on est pas seuls… » je le préviens.
    
    Quelques bisous plus tard, Jérém tourne la tête et capte la femme au gros sac et aux gros yeux qui n’arrête pas de nous mater ; et, loin de se sentir mal à l’aise, mon bobrun la fixe à son tour de façon directe et insistante.
    
    « Qu’est-ce qu’il y a, t’as jamais embrassé personne ? » il la ramène, railleur.
    
    La femme presse le pas, l’air décontenancé.
    
    « On va y aller, Jérém… on peut nous voir ici… ».
    
    « Je m’en bat les couilles… », fait-il, en posant un dernier bisou sur mes lèvres.
    
    Nous arrivons sur le seuil de la halle ; un pas de plus, ...
    ... et ce sont des trompes d’eau qui nous attendent. Jérém rabat la capuche de son pull, prêt à se jeter dans le déluge : je me prépare à lui enjamber le pas, lorsque son bras m’interdit d’avancer.
    
    Et là, je le vois rabattre à nouveau la capuche sur ses épaules, ouvrir le zip de son pull, avant de l’enlever carrément, dévoilant au passage le fameux maillot que je lui avais offert et qui lui va comme un gant – un gant sexy, redessinant à la perfection sa plastique de fou.
    
    Je ne me suis pas trompé, ni de maillot, ni de taille ; ce bout de coton bien coupé, posé sur ses épaules, est un truc de fou : le V de son torse et ses biceps rebondis sont mis en valeur d’une façon qui donne le tournis ; le col épouse son cou puissant à la peau mate, les trois petits boutons ouverts dévoilent la naissance de ses pecs à la pilosité naissante, pecs que le tissu souligne d’une façon scandaleuse, jusqu’à laisser pointer les tétons ; chaînette, grain de beauté, brassard tatoué, le deuxième tatouage qui rentre par le biceps, ressort du col du maillot et remonte le long de son cou : chacun des ingrédients magiques de sa sexytude sont sublimés par ce maillot enchanté.
    
    Enchanté parce que, une fois encore, un simple bout de coton donne l’impression d’avoir été coupé sur mesure sur sa plastique de fou ; enchanté, aussi, par ce que ce maillot représente – sa passion pour le rugby, son admiration pour un immense joueur – chose qui ajoute un aura, un supplément de sexytude à mon adorable Jérém.
    
    Un ...
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