1. 0204 Un nouveau, incroyable Jérémie.


    Datte: 30/12/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... découvrir ça avec son meilleur pote ; et puis, il y a les autres mecs, les inconnus qu’il a fait « couiner », comme il me l’a balancé lors de la dernière fois qu’il est venu chez moi, avant que je lui mette mon poing dans la gueule.
    
    Est-ce que, entre une pipe et une baise avec l’un ou l’autre des bomecs qu’il a pu se taper, il aurait eu envie de goûter à cela, de découvrir la sensation de tenir le plaisir d’un gars dans la bouche ?
    
    L’idée qu’il ait pu coucher avec un autre garçon, qu’il ait pu faire ça avec un autre garçon, m’est particulièrement insupportable, bien plus insupportable que l’idée de l’imaginer avec une fille.
    
    Mais le plaisir que mon bobrun est en train de m’offrir est si bouleversant que j’oublie très vite mes états d’âme ; j’enferme ma jalousie dans une pièce de mon cerveau pour profiter du bonheur présent, tout en me disant que j’aurai le temps plus tard pour me poser des questions et pour poser des questions.
    
    Mais pour l’instant, je décide – car, de toute façon, je ne peux faire autrement – de m’abandonner pleinement au bonheur des sens. Et mon abandon est si total que je sens très vite monter les signes annonciateurs de l’orgasme.
    
    « Attend, Jérém… » je tente de le prévenir.
    
    « Tu aimes ? » fait-il en se dégageant de ma queue. Je capte son regard, le bobrun a l’air bien émoustillé.
    
    « Grave… et… toi ? » je balance, fou d’excitation.
    
    Décidemment, le fait de voir mon Jérém à genoux devant moi, en train de me branler, est quelque chose ...
    ... qui me fait halluciner.
    
    Pour toute réponse, le bobrun recommence à me sucer de plus belle.
    
    « Attend, Jérém… si tu continues, je vais jouir… ».
    
    Mais le bobrun ne semble pas faire cas de mes mots, il continue à me pomper comme s’il voulait que ça arrive. Mon corps a envie de jouir, mais me tête s’y oppose ; j’ai envie de le sucer à mon tour, j’ai trop envie de le sucer. Mais en même temps, j’ai tellement envie de jouir : sacré nouveau dilemme…
    
    Finalement, l’envie de l’avoir en bouche se révèle plus violente que celle de jouir dans la sienne ; aussi, même si mon Jérém semble tout à fait devenu un autre Jérém, au fond de moi j’ai toujours peur qu’il n’assume pas à postériori ce que, dans l’excitation d’un instant, il semble pourtant prêt à s’autoriser. Mais avant tout, le fait est que j’ai rudement envie de l’avoir dans ma bouche…
    
    Je glisse mes mains sous ses aisselles et j’amorce le mouvement pour le faire relever. Le bogoss oppose d’abord une petite résistance, mais finit par céder face à ma détermination. Il se relève, il me regarde droit dans les yeux ; je l’embrasse, avide de profiter de ce bonheur, alors que j’ai toujours du mal à croire que cela soit enfin possible.
    
    Un instant plus tard, je l’attrape par la main, je l’entraine en direction du lit ; d’un simple geste de la main, je l’invite à s’y allonger : le bogoss se laisse tomber lourdement sur le matelas, le regard fripon, canaille. Il est beau à en perdre la raison.
    
    Un mois, un mois entier que je ...
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