Parce que c'est elle, parce que c'est moi
Datte: 29/12/2019,
Catégories:
fh,
couple,
amour,
jalousie,
dispute,
cérébral,
revede,
consoler,
Auteur: Veilleur, Source: Revebebe
... redescendaient de leur nuage, elles lui tombaient dessus à deux, le prenaient en bouche ou le masturbaient à qui mieux mieux, avant de le chevaucher et de l’épuiser. La plus prompte engloutissait son dard dans sa gaine vaginale avide de frottements, l’autre l’étouffait en appuyant sur son nez ou sa bouche une vulve débordante de fluide. De l’abattement il passait à l’exaltation, puis à l’épuisement. Avant lui j’avais connu l’alternance de la jalousie de l’oublié, de l’extrême plaisir du sexe, puis de l’anéantissement physique.
Il n’est pas donné à chacun de servir à la fois, au lit deux femmes chaudes. Et je ne parle pas de servir le café et les croissants, mais d’activités sexuelles intenses à répétition, sans cesse ravivées par la concurrence. Certes, elles offraient des intermèdes. Elles savaient manifester leur goût pour les amours saphiques. Le spectacle de leurs baisers, de leurs enlacements délicats, de leur tendresse féminine, comme celui de leurs moments de chasses affolées à l’orgasme ravageur constituaient des plages de repos et de joie pour l’homme heureux. Quand encore les deux femmes pourtant épuisées de s’être aimées ne se battaient pas pour s’offrir avec lui et par lui une dernière extase.
Tout cela accumulé pendant des semaines, avec des piques lancées d’un ton badin par sa coquine de fille, a probablement amené le « trop aimé » Richard à envisager une vie plus conventionnelle, plus calme, plus sereine. Comme c’est compréhensible !
L’antériorité de ...
... Nora dans sa vie de veuf lui aura valu une préférence ainsi que son veuvage. Le sentiment d’avoir volé, même malgré lui, la femme d’un ami a desservi dans sa conscience les intérêts de Louise (permettez-moi un doute sur la sincérité de ce remords tardif). Il a fait son choix. Nora sollicitée a trouvé bon de bâtir un couple avec un veuf sans la menace de la présence devenue envahissante de Louise. Si Richard repoussé, rejeté par Nora, proposait à Louise de vivre en couple, Nora risquait de se retrouver seule une nouvelle fois. Chacune était capable de calcul, moins aveuglée par une passion en déclin.
La vie en trio semblait compromise par le désir de Richard de se simplifier l‘existence, par sa crainte de s’épuiser en travaux amoureux. La crainte panique de la panne sexuelle que j’avais éprouvée a dû l’effleurer à son tour.
Déchirée entre ses deux amours, Nora a choisi la sécurité. Cela a fait boule de neige. Moins aimée ou recherchée, Louise est devenue plus jalouse, donc plus désagréable, moins aimable, et par suite encore moins aimée. Les petites vacheries pour se débarrasser d’elle ont commencé : des claques sur les fesses venues de Nora comme de Richard, des supplices étranges comme celui des pinçons ou pires, des remarques peu amènes. Quand on veut se débarrasser de son chien, on lui trouve des puces… Donc ils ont grossi de petits défauts, l’ont vexée.
Désespérément Louise a subi coups, vexations, privation de rapports sexuels dispensés par contre abondamment à ...