1. Femmes


    Datte: 29/12/2019, Catégories: fh, ff, hh, hbi, jeunes, campagne, amour, Auteur: Caval, Source: Revebebe

    ... qu’on appelle cela « la position du ciseau vertical » : on s’assoit l’une devant l’autre, les cuisses écartées et les jambes en V, et on prend le bassin de l’autre en ciseau. Ainsi il y a un contact maximal entre nos vulves. On s’active en remuant de concert pour stimuler nos vulves, mais également nos clitoris l’un avec l’autre.
    — Arrête, Colette, tu vas finir par les faire bander !
    
    Elle n’avait pas tort, car c’était déjà plus ou moins le cas.
    
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    Un jour, Annie me dit :
    
    — Marc, j’aimerais que tu me fasses un enfant.
    
    Je restai interdit devant cette demande venant d’une lesbienne.
    
    — Tu as bien compris, reprit-elle devant mon silence et mon étonnement, j’aimerais avoir un enfant et je voudrais que tu sois le père.
    — Mais, ne voudrais-tu pas plutôt avoir un enfant par implantation, avec un donneur anonyme ?
    — Non ; les démarches sont longues et il faut aller à l’étranger, c’est très compliqué. En plus, pour moi un enfant doit avoir un père et une mère. Je serai sa mère, j’en aurai l’autorité légale, mais tu en seras le père (officieusement), et le parrain (officiellement) si tu l’acceptes. Au niveau des complications, elles sont nulles : tu enfonces ta petite graine et moi, je fais le reste. C’est juste un deal entre nous deux. Colette est au courant et approuve ma démarche. Elle est aussi d’accord pour que ce soit toi plutôt qu’un autre.
    — Pourquoi pas un homo pur et dur pour qui ce ne sera pas un acte sexuel plaisant ...
    ... ?
    — Nous y avons bien pensé, mais pour peu qu’il soit incapable de bander devant une femme à poil, je serais encore plus dans la merde qu’avec un mec qui kiffe pour moi. Pourtant, ne t’attends pas une partie de jambes en l’air avec une quelconque jouissance de ma part.
    
    Lorsque j’en parlai à Gérard, il me dit :
    
    — À ta place, je n’hésiterais pas une seconde. C’est une chance exceptionnelle qui t’est donnée.
    — Oh, tu sais, je ne pense pas que ce soit une réelle partie de plaisir, vu qu’Annie n’a aucune envie de passer un bon moment. Pour elle, c’est plutôt comme une chose nécessaire pour avoir un enfant.
    — Non, je ne parle pas de cela. Je veux dire que c’est la chance pour toi de devenir ainsi père, sans les tracas que peuvent avoir les parents. Avec cet enfant, tu es certain qu’il n’y aura jamais de question de divorce, de séparation ou que sais-je.
    
    J’acceptai donc la requête que m’avait faite Annie.
    
    Lorsque nous nous sommes retrouvés dans la chambre, les choses me parurent moins aisées que dans mon esprit. J’avais devant moi une lesbienne pure et dure, et ma mission n’était ni de la convertir à l’hétérosexualité, ni de la faire jouir ; juste jouer le rôle de géniteur. Annie ne se déshabilla pas complètement ; elle enleva sa jupe et retira sa culotte, gardant le haut de sa tenue. J’eus devant mes yeux une vulve dodue totalement glabre, comme celle d’une nymphette prépubère, ce qui ne constitue pas pour moi un fantasme, bien au contraire.
    
    — Marc, excuse-moi de ne ...