Femmes - Histoires de Sexe

Femmes

Résumé des épisodes précédents : Marc et Gérard, bisexuels, ont emménagé dans une maison. Ils ne veulent pas se priver des bonheurs de l’hétérosexualité tout en continuant leurs jeux gays.

Des rencontres féminines, Gérard et moi, nous en fîmes.

Mais dès qu’elles constataient que nous étions amants, elles partaient très rapidement. La réflexion était quasiment toujours la même : « Je ne vais pas baiser avec un pédé, tout de même… » Ou encore, plus violemment : « Quoi ? Tu le suces et après ça tu veux m’embrasser ? Mais c’est dégueulasse ! »

Il était très difficile, voire quasiment impossible de leur expliquer que nous étions bisexuels et que nous aimions aussi bien faire l’amour avec une femme qu’entre nous, qu’elles ne devaient pas se sentir trahies par cette pluralité sexuelle. D’autres craignaient de devenir le jouet sexuel de deux hommes pervers. Là encore, les tentatives pour leur expliquer que nos partenaires féminines ne seraient jamais mêlées à nos rapports homosexuels ne les rassuraient pas.

Pourtant, j’ai fait la connaissance de Mireille. Avec elle, les choses allèrent très vite. Je l’invitai au restaurant où elle me dit, alors que nous parlions de tout et de rien :

— Si tu m’invites au resto, c’est pour me baiser.
— Je… Enfin, c’est pour…
— Oui, dit-elle en riant, tu es comme tous les mecs. Ils jouent les machos, mais dès qu’on met les points sur les « i » et les barres sur les « t », il n’y a plus personne. Alors, dis la vérité : tu veux me baiser, ...

... oui ou non ?
— Oui.
— Voilà. À présent les choses sont claires. Donc, après le restaurant, on va chez moi.

Dans son appartement, ayant quitté nos vêtements, nous nous écroulâmes sur son lit. Elle était surexcitée, recevant mes caresses et me les rendant au centuple, s’offrant sans pudeur ni retenue. Je lui faisais l’amour avec fougue. Je remarquai qu’elle ne goûtait pas les longs préliminaires doux et savoureux : elle préférait des étreintes brûlantes, un peu sauvages et brutales.

— Je veux te sentir au fond de moi, bien profond. Continue, va buter au plus profond de mon con. Vas-y, ramone-moi le conduit !

Je fis ce qu’elle demandait avec beaucoup de plaisir et une dose de perversité. Il ne s’agissait pas de sadomasochisme, étant par nature ni masochiste, ni sadique, et étant incapable de frapper une femme (ou même un homme).

Mireille me demanda :

— Tu as une femme dans ta vie ?
— Non, mais… J’espère que tu ne vas pas t’offusquer ; je suis bisexuel, et je partage ma vie avec un ami.
— Tu baises avec un homme, répondit-elle sans se formaliser. Qu’est-ce que ça peut me faire ? Tu sais, moi aussi j’ai baisé avec des personnes de mon sexe. La première, c’était une copine chez qui je devais passer la nuit. Au moment de se coucher, elle s’est mise à poil et j’ai été stupéfaite : elle avait une chatte très fournie, une véritable forêt vierge. Une véritable barbe de sapeur, montant haut vers le nombril et descendant sur le haut des cuisses. Elle a vu mon regard et ...