1. Femmes


    Datte: 29/12/2019, Catégories: fh, ff, hh, hbi, jeunes, campagne, amour, Auteur: Caval, Source: Revebebe

    ... hommes. Il faut qu’on assure coûte que coûte, il faut bander en toutes circonstances, faire jouir la fille sans la brusquer, la secouer mais pas trop, prendre du plaisir et lui en donner, comprendre lorsqu’elle dit non si elle en veut encore ou qu’elle veut qu’on stoppe tout, etc.
    — C’est valable autant pour les hommes que pour les femmes, dit Colette. On a des injonctions qui sont moins fortes chez les homosexuels. Bien sûr, on peut être rejeté, mais d’un autre côté, en privé, on se comprend mieux puisqu’il nous faut inventer, être créatifs ou créatives.
    — On me demande parfois comment on peut se passer d’un machin dans le con, reprit Annie ; je réponds qu’un gode fait très bien l’affaire. Mais de toute façon, personnellement, je n’aime pas particulièrement les introductions dans mon sexe ; je m’en passe fort bien. Les femmes qui sont véritablement lesbiennes n’ont pas besoin qu’on les pénètre profondément pour jouir. Une main qui masse le clitoris, un doigt pour presser le point G suffisent pour faire grimper au septième ciel. La sexualité entre filles ne se limite pas à ces introductions ; on a de nombreuses autres sources de plaisir, de nombreuses positions, qui même si elles ne sont pas répertoriées dans le kamasoutra sont très jouissives.
    
    Colette aussi évoqua son parcours :
    
    Une question me brûlait les lèvres :
    
    — As-tu connu d’autres femmes qu’Annie ?
    — Non. Enfin, si, une fois. Annie voulait me faire rencontrer des amies à elle. C’était une soirée ...
    ... alcoolisée et nous avons baisé les unes avec les autres (nous étions quatre filles). Je n’en garde pas un souvenir impérissable, ce libertinage et échangisme ne correspondant pas à ma façon de voir les rapports amoureux.
    — Oui, dit Annie, c’était une connerie, cette soirée. Nous n’avons jamais renouvelé l’expérience, ni Colette, ni moi ne le souhaitons.
    — Moi, continua Colette, contrairement à Annie, j’ai du mal à concevoir la jouissance sexuelle sans pénétration. C’est ce qu’il me reste de mon hétérosexualité.
    — Je la pénètre donc lors de nos rapports, avec les doigts, la main, la langue ou des accessoires sexuels, sextoys, dildos, boules de geisha…
    — J’ai ressenti, nous avoua Colette, un orgasme dévastateur et hors du commun avec un fist-fucking.
    
    Les deux filles parlaient très librement de leur sexualité. Elles aimaient la stimulation des tétons, les cunnilingus, les anulingus, et échangeaient de délicieux et exquis baisers. Les frottements faisaient aussi partie de leur arsenal vers la recherche du plaisir.
    
    — Savez-vous, leur dis-je, que dans l’Antiquité grecque, on appelait le lesbianisme « le tribadisme », ce qui signifie « frotter » ? Ce mot n’est plus employé en français, mais on le retrouve en anglais ou en allemand. Il signifie une pratique sexuelle lesbienne : le fait pour deux femmes de frotter leur sexe l’un contre l’autre.
    — C’est exactement ça, me lança Annie avec une certaine dose de malice dans le regard.
    — On pratique souvent, confirma Colette ; je crois ...
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