1. Austerlitz, voie 16


    Datte: 27/12/2019, Catégories: fh, extracon, train, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, Oral fdanus, fsodo, journal, lettre, extraconj, Auteur: OlivierK, Source: Revebebe

    ... trajet que tu connais bien, ton itinéraire, sans omettre la petite escale sur le nombril, jusqu’à la fissure du bijou rouge et noir. Ces couchettes, même de première classe, se prêtent mal à une gymnastique érotique très élaborée. Pour lui faciliter la tache, il convenait que je me rapproche du bord, et même, au besoin, que je laisse pendre ma jambe droite au dehors. C’est donc ce que j’ai fait, tout benoîtement.
    
    Vingt ans après, la langue du mousquetaire réinvestissait son domaine, et la verge allait suivre, c’était inévitable.
    
    — Tu es belle, m’a-t-il dit. Dis-moi comment tu t’appelles.
    
    Tu penses bien que j’ai menti. Si j’avais dit Bénédicte, il m’aurait reconnue, les Bénédicte ne courent pas les rues, ni les trains immobiles. J’ai dit Delphine, au hasard. Cela m’a fait tout drôle, ensuite, quand il balbutiait ce prénom d’emprunt.
    
    — Moi, c’est Julien.
    — Eh bien, Julien, montre-moi ce que tu sais faire.
    
    Non, cette phrase je l’ai pensée sans la dire. Le désir montait en moi, irrépressible. Tu as toujours été certain de ma fidélité sans faille, et tu avais raison. Je suis sage, presque prude, depuis que je te connais - et même avant, d’ailleurs, car je n’ai jamais été frivole, des tas de messieurs te le diraient. Je plaisante ! Mais tu ne me dis plus jamais que je suis encore belle, toi. Encore désirable, encore capable d’éblouir un homme.
    
    Tu dois me trouver bien naïve. Il jouait la comédie, il se la jouait, il me la jouait. Et alors ? Si ce jeu me plaisait ...
    ... ? Je ne vais pas t’épargner les détails. Sa langue s’est immiscée dans mes replis les plus intimes, sa bouche happait mes petites lèvres puis les lâchait pour se coller contre, en un baiser mouillé, alors que sa langue me fouillait avant de remonter vers mon clito qui n’attendait que cela. Il se donnait du mal, Julien, j’étais nouvelle pour lui. Comme je soulevais mon bassin pour mieux accompagner ses gestes, il a glissé ses deux mains sous mes fesses. Après les avoir copieusement pétries, sans toutefois aller jusqu’à me faire mal, il aventura un doigt, en m’interrogeant du regard : devait-il aller plus loin ? J’ai fermé les yeux pour l’y autoriser. J’étais très propre, son doigt m’a gentiment pénétrée, pas bien profondément, mais d’une façon fort agréable. Il préparait le terrain pour plus tard, sans doute, c’est du moins ce que j’ai espéré. Il a relevé la tête pour tenter de mieux me voir. Ce n’est qu’alors qu’il a pris mes lèvres. Les siennes avaient le goût de ma cyprine. Nos langues se sont longuement palpées, tantôt chez moi, tantôt chez lui, en une valse rageuse. Il ne lui restait qu’à s’étendre sur moi, missionnaire en terrain converti. Quelques va-et-vient rageurs et tu devines le reste.
    
    Affalé sur mon corps satisfait, il couvrait de baisers mon visage en sueur, et me disait que jamais, jamais il n’avait eu autant de plaisir.
    
    — Et toi, et toi, Delphine ?
    — C’était très bien, Julien, comme toujours.
    
    Je suis incorrigible, j’aime tant jouer avec le feu !
    
    — ...
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