1. Pensées pour moi-même (3)


    Datte: 25/12/2019, Catégories: fhh, vacances, hotel, hsoumis, fdomine, vengeance, journal, lettre, Auteur: CamilleM, Source: Revebebe

    Te rappelles-tu cette party à laquelle nous avions été invitées chez Nicole ? Tout allait super-bien jusqu’à l’arrivée du petit Benoît ; petite cause, grands effets : Nicole a arrêté la musique, lui a demandé de sortir, il a refusé, ils ont échangé des mots et après son départ, l’ambiance n’était plus tout à fait la même – et si je me souviens bien, on a finalement tous fini la soirée dans un café du centre-ville. Eh bien ici c’était un peu pareil : un invité surprise a gâché la soirée. Enfin, quand j’écris « invité surprise », il faut que je nuance ; mais une chose à la fois, il faut d’abord que je t’explique ce qui s’est passé juste après la découverte du passager clandestin.
    
    Bien entendu, dans un premier temps, et dès que j’ai eu compris que l’irruption dans cette partie si intime de mon corps n’était pas le fait de Jean-Philippe, j’ai contracté les fesses dans une réaction instinctive, et j’ai tout aussitôt avancé le dessous de mon corps pour l’éloigner autant que possible du danger potentiel auquel il était exposé. Jean-Philippe a tout naturellement cru que je voulais ainsi accélérer le trajet de sa langue vers sa destination finale et a voulu raccourcir la durée du voyage, mais il a bien dû se rendre vite compte que la vitesse de propulsion de mon ventre sur son front était peu compatible avec la bonne réussite de cette opération.
    
    Et c’est à ce moment que, en tournant la tête derrière moi, j’ai vu dans ma vision périphérique quelque chose que j’ai identifié tout ...
    ... de suite comme un corps d’homme complètement nu, prêt à mettre ses sales pattes sur moi et à me passer son sexe à travers le corps !
    
    Je n’ai eu que le temps de pousser un petit cri, puis j’ai entamé la fuite la plus impressionnante de toute ma vie, fuite qui m’a conduite à l’autre bout de la pièce.
    
    Quand je me suis retournée, le souffle court, et contractée autant que possible contre le mur le plus lointain du lit, j’ai vu Jean-Philippe, qui était toujours à genoux là où je l’avais laissé, me regarder avec des yeux surpris ; mais surtout, je voyais très distinctement l’intrus, de l’autre côté du lit, un pied par terre et un genou sur le matelas, une queue rigidement dressée et les yeux braqués sur mon corps, cet intrus qui s’était permis de s’introduire subrepticement à la fois dans ma chambre et dans mon vagin, cet intrus dont, sans relâche, je ne pouvais m’empêcher, complètement désorientée et désemparée sous le feu de son regard lubrique, de me demander ce qu’il pourrait bien faire ici ; et c’est alors que ma surprise a été décuplée – et mon affolement en même temps – quand mon esprit m’a permis de reconnaître au-dessus de cette masse de chair le visage de ce garçon tout à l’heure si timoré : David !
    
    Tout d’abord, j’ai cru que Jean-Philippe n’avait pas vu que David s’était placé là et j’ai pensé qu’il m’avait d’abord suivie du regard pendant que je m’enfuyais, et qu’une fois remis de sa surprise, il allait remettre sur-le-champ les pendules à l’heure, autrement dit ...
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