Faster
Datte: 20/12/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
fsoumise,
attache,
BDSM / Fétichisme
fouetfesse,
aventure,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... d’autre…
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La soirée touche à sa fin. Jessica m’a entraîné dans l’une de ces boîtes de nuits comme il n’en existe sans doute que dans le sud, ambiance «blue grass » garantie… Une fois de plus, elle ne cesse de m’embrasser à pleine bouche à tout bout de champ. Cela déclenche régulièrement des salves de hourras d’une bande d’énergumènes qu’assez bizarrement, je n’ai pas trop envie d’agacer.
Elle penche à mon oreille.
— Partons. C’est à mon tour de te proposer quelque chose…
Même si, dans cet endroit, la bière coule à flots, nous sommes restés très soft, largement assez pour garder les idées claires. À peine la portière refermée, Jessica se colle à moi, avec l’évidente intention de passer aux choses sérieuses.
— David, j’ai envie de toi. Mais il y a un problème.
— Lequel ?
— Tu acceptes ou pas, mais promets-moi de ne pas me juger.
— Vas-y, je suis prêt à tout entendre…
Je suis même prêt à ne pas la baiser du tout… Et en vérité, je suis arrivé à un âge où ajouter une nana de plus ou de moins à mon tableau de chasse n’est plus vraiment une priorité.
— Je ne peux pas avoir de plaisir classiquement. Il me faut de l’intense, du bestial, du méchant.
Elle me montre alors ses poignets. Depuis le début, je me demandais ce qui avait pu laisser ces traces, et je comprends qu’elles sont dues à des bracelets de cuir comme l’on en utilise dans les relations SM.
— Rien ne t’oblige à quoi que ce soit, Jessica, et je n’étais pas venu pour ça. De ...
... plus, tu ne me connais pas.
— Oui, je sais, mais je te l’ai dit, j’ai envie de toi. Tu viens chez moi, on boit un verre, je t’explique ce que je veux et tu décides ensuite. D’accord ?
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Sa maison, tout en bois comme c’est la coutume dans cette partie des États-Unis, est légèrement à l’écart de la ville. Une petite barrière qu’il est plus facile d’enjamber que d’ouvrir, une longue allée bordée d’arbustes au milieu d’une pelouse pelée par le soleil, et une sorte de terrasse qui fait visiblement le tour du bâtiment.
— Attends-moi là, je reviens.
De la main, elle me désigne un antique fauteuil de rotin qui grince abominablement lorsque je m’y assieds.
Lorsqu’elle réapparaît, quelques instants plus tard, elle a une bière dans chaque main mais, à l’exception de son inévitable Stenson et de ses fines chaussures, elle est totalement nue. Dans ce pays où faire sécher ses culottes en plein air est considéré comme immoral et passible d’amende, la demoiselle est pour le moins gonflée !
Dans la faible lueur d’une fausse lampe à pétrole, elle me laisse tout le temps de détailler ses courbes graciles, ses longues jambes, son ventre délicieusement plat, son mont de vénus couvert d’une fourrure éparse, ses petits seins hauts perchés aux mamelons d’un rose quasiment incandescent. Elle plante son regard dans le mien et me lance, presque autoritaire :
— J’ai envie que tu me baises, mais de la manière dont j’ai envie. Je te l’ai dit, j’aime l’amour qui fait mal, ...