1. Le coup de foudre


    Datte: 19/12/2019, Catégories: fh, grossexe, grosseins, Transexuels Humour fantastiqu, merveilleu, merveille, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... obligé de chier publiquement, devant Estelle, désemparée, et Peter, hilare. Notre amie avait bien essayé de me faire passer un seau par les barreaux, mais ceux-ci étaient trop rapprochés. Elle avait limité mon inconfort en m’apportant tout de même du papier. Et puis, surtout, elle nous avait donné à boire et à manger.
    
    Le pilote, qui s’était improvisé plombier-zingueur, était en train de faire fondre le métal de notre cage pour la déformer. Il avait tenté un moment de scier les barreaux à la disqueuse, mais sans autre résultat que l’explosion des disques, et avait ensuite déniché un poste à souder au fond du cabanon. Je bénis l’ancien propriétaire de la villa pour nous avoir abandonné tout l’équipement qui lui avait permis de la construire.
    
    Après une bonne demi-heure au chalumeau, il était parvenu avec l’aide d’Aurélie à nous écarter deux barreaux d’une bonne trentaine de centimètres. On attendit encore une ou deux minutes que le métal refroidisse et Aurélie se glissa enfin à l’extérieur, assez difficilement avec la carrure d’athlète qu’elle arborait désormais. Estelle l’accueillit en l’embrassant chaleureusement, sous les yeux gênés de Peter, qui entreprit alors de m’aider à sortir. Mais pour ma part, je restai d’abord coincé au niveau de la poitrine, que je dus comprimer à tout va pour me libérer pendant que ces deux messieurs se marraient comme des baleines, et puis j’eus encore à me contorsionner de toutes mes forces pour que mes fesses passent.
    
    Je lançai un cri ...
    ... de joie, une fois dehors, et me laissai tomber dans les bras d’Estelle qui m’embrassa à pleine bouche sous les yeux cette fois tout excités de Peter. Celui-ci paraissait néanmoins attendre que je le remercie également d’un baiser, mais fallait pas pousser. On entra tous dans la maison et Aurélie arrosa successivement notre plombier sauveur de whisky et de biffetons, et cela sembla lui convenir.
    
    ***
    
    Comme Peter ne voulait pas partir et que moi je ne voulais pas céder à ses avances, Estelle lui fit une pipe, et il consentit enfin à foutre le camp après nous avoir fait jurer que nous l’appellerions de nouveau en cas de besoin. Notre sauveuse fut horrifiée d’apprendre toute notre mésaventure et la folie de Bazouk. Elle nous réexpliqua brièvement qu’elle avait essayé de nous joindre après avoir entendu des informations étranges dans la nuit de la veille en France, mais quelque chose d’autre semblait la chiffonner :
    
    — C’est bizarre… J’ai été réveillée en plein milieu de la nuit par une sorte de cauchemar, et dans mon rêve, c’était de vous qu’il s’agissait.
    — De nous ?
    — Oui, de vous, et vous étiez en danger…
    — C’est marrant… Un rêve prémonitoire ?
    — Oui… Et quand j’ai entendu les premières rumeurs aux infos, juste après, je n’ai plus hésité.
    
    Elle avait finalement pris le premier vol pour Miami à six heures du matin, et était arrivée, via Nassau, à Eleuthera, dans l’après-midi de l’heure locale, avant de nous rejoindre en hâte.
    
    — Mais qu’est-ce que c’est que ces ...
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