1. Le coup de foudre


    Datte: 19/12/2019, Catégories: fh, grossexe, grosseins, Transexuels Humour fantastiqu, merveilleu, merveille, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... rivage apparut soudain une merveilleuse Rolls-Royce Phantom II mauve et noire. Quand même impressionné, j’adressai à mon bon génie une mimique respectueuse qui le fit quasiment clignoter.
    
    — Alors, Aurélie ? insista-t-il. Qu’en penses-tu ?
    — Qu’elle va couler.
    — Ah oui, attends, je vais la faire voleter doucement au-dessus de l’eau.
    
    Il lança un nouvel éclair vers la voiture qui s’enfonçait lentement, et celle-ci fut soudain projetée comme un boulet de canon tout droit vers les nuages. Aurélie adressa à son tour une mimique respectueuse au pauvre Bazouk. Celui-ci s’efforça de guetter un instant le ciel d’un air inquiet, cherchant sans doute une trace de sa fusée improvisée, mais qui avait rapidement disparu à nos vues.
    
    — Euh… prenez garde quand elle va retomber… finit simplement par nous suggérer l’Innommable.
    — Mouais… Je file prendre une douche.
    
    Aurélie n’était pas convaincue par la prestation de Bazouk. Pour ma part, je constatais du progrès : il avait réussi du premier coup ce qu’il avait entrepris ; il avait juste déconné après. Je me tournai vers lui ; il guettait toujours le ciel, attendant que sa Rolls redescende. Mais de gros nuages noirs se rapprochaient, et le vent commençait à se lever.
    
    — On devrait peut-être rentrer, il y a quand même peu de chances qu’elle retombe sur la villa.
    — Oui… Je suis désolé, Gufti.
    — Mais non, ne t’en fais pas, nous avons l’habitude… Nous irons la chercher demain au fond de l’océan.
    
    Il m’adressa une tronche ...
    ... nauséeuse.
    
    — Ah oui, c’est vrai que t’aimes pas l’eau, j’oubliais.
    — Surtout l’eau salée, c’est encore pire que le sel.
    — Eh bien nous la laisserons pourrir au fond de la mer, voilà tout. Allez, rentrons.
    
    Un grondement de tonnerre retentit, lointain, et on devinait quelques éclairs à l’horizon. L’orage serait certainement violent. Alors que je m’éloignais du rivage pour rejoindre notre demeure, j’aperçus Bazouk lever une dernière fois les yeux au ciel avec dépit, et je fus soudain catapulté sur le côté dans une déflagration incroyable accompagnée d’une lueur subite éblouissante. Peinant à me remettre de la violence du choc, je me redressai à quatre pattes et tournai la tête vers mon djinn : il semblait grésiller et rayonner d’énergie. Le vent soufflait très fort autour de nous. Aurélie sortit de la maison en criant ; sa voix me parvint à demi étouffée par les bourrasques.
    
    — Gufti ! C’était quoi ? Que s’est-il passé ?
    
    Elle s’approcha en hâte pour vérifier que j’allais bien.
    
    — Je ne sais pas trop. Je crois que…
    
    Notre génie hurlait aussi, sans qu’on sache bien si c’était de douleur.
    
    — Je crois que c’est la foudre qui est tombée sur Bazouk !
    — La foudre ? répéta ma compagne en observant l’intéressé qui brillait toujours.
    
    La pluie se mit à tomber, cinglante, et tournoyant dans les violentes rafales incessantes. D’autres éclairs frappaient, plus ou moins proches. Bravant les éléments, Aurélie et moi nous approchâmes de notre serviteur, l’appelant fort à travers ...
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