Histoire des libertines (50) : femmes d’influence à l’époque du Second Empire
Datte: 18/12/2019,
Catégories:
A dormir debout,
Auteur: Olga T, Source: Hds
... fille blonde aux grands yeux verts. Danseuse acrobatique, elle serait entrée dans le cabinet impérial sur les mains, jupes renversées, exhibant son intimité.
Marguerite Bellanger devient la maîtresse de l'empereur Napoléon III. Bientôt, au su et au vu de tous - y compris l'impératrice qui ira trouver sa rivale chez elle pour la sommer de lui rendre son mari, après un grave malaise de l’empereur, qui ne peut plus soutenir le rythme imposée par Marguerite -, elle le suit dans ses déplacements privés ou officiels.
Parmi ses nombreux présents, l'Empereur lui offre deux maisons, l'une à Passy, l'autre à Saint-Cloud, dans le parc de Montretout, donnant par une porte dérobée sur les jardins du château.
En février 1864, Marguerite Bellanger donne naissance à un fils, sans doute issu de sa liaison avec Napoléon III. En novembre 1864, l'empereur offre à « Margot » le château de Villeneuve-sous-Dammartin, près de Meaux. L'empereur Napoléon III dote également l'enfant d'une pension et du château de Mouchy, dans l'Oise.
La liaison fait scandale car Marguerite n’est pas discrète, au contraire, elle tient à ce que ça se sache.
La belle Marguerite n’est pas fidèle : toujours séduisante, elle fait encore des conquêtes lorsqu'elle s'installe fin 1864 à Villeneuve-sous-Dammartin. Parmi ses amants, le général de Lignières, et selon certaines sources, Léon Gambetta. Sa liaison avec l'empereur se prolonge jusqu'à la guerre de 1870, et même pendant sa captivité en Westphalie.
LA ...
... CHATTE ASSAGIE ?
À la chute de l'Empire, elle part en Angleterre et épouse le baronnet Louis William Kulbach, capitaine dans l'armée britannique. Devenue une lady, elle mène une vie rangée et donne dans les bonnes œuvres. En France, elle fait l'objet de caricatures et de divers cancans. Paul Hadol, dans sa série de caricatures sur la « Ménagerie Impériale », en fait une chatte.
PRINCIPALES SOURCES (en dehors des articles Wikipédia)
1. Miss Howard : on peut se référer à l’ouvrage d’Alain Dag’Naud « Les Dessous croustillants de l’histoire de France » (Larousse 2017)
2. Sur Lola Montès : http://eve-adam.over-blog.com/2018/04/lola-montes-et-louis-1er-de-baviere.html
3. La Castiglione : Outre l’ouvrage déjà cité d’Alain Dag’Naud et une biographie que lui consacra Alain Decaux (Editions Perrin 2001), on peut se référer à :
• http://plume-dhistoire.fr/la-castiglione-ses-photos-fascination-et-modernisme/
• http://plume-dhistoire.fr/la-castiglione-ses-photos-folie-et-obsession/
• https://vivreparis.fr/portrait-de-femme-qui-a-marque-paris-la-comtesse-de-castiglione/
• https://www.franceculture.fr/emissions/une-vie-une-oeuvre/la-comtesse-de-castiglione-beaute-insolente-et-photographe-secrete-de
• http://peccadille.net/2015/12/19/dans-le-miroir-la-comtesse-de-castiglione/
• https://www.retronews.fr/societe/long-format/2018/06/08/castiglione-grandeur-et-decadence-de-la-plus-belle-femme-du-siecle
4. Sur Marguerite Bellanger : elle est également mentionnée ...