1. Drôle de promenade


    Datte: 18/12/2019, Catégories: fhh, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral préservati, pénétratio, Auteur: Pierre Favric, Source: Revebebe

    ... dans sa main, sur ses seins, tandis qu’elle hurle à ameuter les voisins (J’espère qu’il n’y en a pas, sinon ils vont appeler Police-Secours).
    
    Il est rare que Béné s’époumone à ce point, même si elle est de nature plutôt éloquente et bruyante pendant ses orgasmes. Je sens bien que celui-ci l’a foudroyée. Yannick lui aussi semble anéanti et pèse lourdement sur elle. Quant à moi, mes tempes bourdonnent et mon cœur connaît quelques difficultés à retrouver un rythme serein.
    
    Yannick se détache enfin d’elle et roule dans la paille. Béné reste inerte, les yeux clos, le souffle court.
    
    Le premier à reprendre ses esprits est notre hôte. Il se penche délicatement sur Bénédicte, embrasse le bout de ses seins, puis son ventre qui frissonne. Je sens dans son geste une infinie tendresse, et Bénédicte lui caresse la nuque, comme en gratitude du plaisir qu’elle a reçu, ouvrant les yeux et me souriant. Elle roule vers moi, pose sa tête sur ma cuisse et murmure :
    
    — Pardon… J’ai joui sans toi, mais j’ai joui comme une folle ! J’ai cru qu’il allait me casser.
    
    Yannick rit, se lève, s’engage sur l’échelle et disparaît.
    
    — Veux-tu que nous partions maintenant ?
    — Et toi, tu veux partir ? me demande-t-elle à son tour.
    — Honnêtement non, parce que je crois que ce ...
    ... garçon a encore bien des ressources cachées à nous dévoiler, mais si nous restons, tu sais que tu t’exposes à être encore magistralement baisée…
    — Pourquoi crois-tu que nous soyons là ! Si tu acceptes… J’ai envie qu’il se conduise encore avec moi comme une brute. J’ai adoré ça ! Devant toi… Et avec toi… Tu veux bien ?
    
    Ce qui m’émerveille chez Bénédicte, et me fait parfois un peu peur, c’est lorsqu’elle "dépasse le maître", cette faculté qu’elle a par moment à se laisser aller totalement à ses envies, à les assumer semble-t-il mieux encore que moi, et cette absence totale de crainte devant l’inconnu : intuition féminine sans doute.
    
    Yannick revient avec trois verres et une bouteille d’une jolie couleur ambrée : de l’alcool de poire, délicieux et revigorant.
    
    Toujours nue, superbe dans ses seuls bas Dim-Up blancs, souriante, Bénédicte boit, tousse, se lèche les lèvres. Yannick rit, la regarde. Elle lui sourit. Je me fais discret. J’aime la voir heureuse.
    
    Yannick nous a conduit dans sa salle de bains, puis convaincu de passer le reste de l’après-midi avec lui.
    
    En réalité, nous avons aussi passé la nuit chez lui, avant d’aller, le lendemain seulement, nous réfugier dans notre hôtel où nous avons dormi quinze ou dix-huit heures d’affilée.
    
    Pierre FAVRIC. 
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