1. Drôle de promenade


    Datte: 18/12/2019, Catégories: fhh, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral préservati, pénétratio, Auteur: Pierre Favric, Source: Revebebe

    La meilleure façon de décrocher de mon job est de partir avec Bénédicte, de dénicher un confortable hôtel sur la côte Bretonne, face à la mer, pour me laver la tête et les bronches, et surtout me retrouver seul avec elle.
    
    Et là, loin de chez nous et dans l’anonymat total, nous laisser aller, au gré du hasard et des rencontres, à nos jeux érotiques favoris et à nos fantasmes partagés.
    
    Nous avions, ce jour-là, profité d’un des ponts du mois de mai et, malgré le temps maussade, avions pris la route dès le jeudi matin, devançant d’une journée les inévitables encombrements routiers.
    
    Bénédicte, dans une ravissante robe rayée bleu et blanc, courte et largement décolletée sur ses jolis seins nus, et une paire de Dim-Up blancs – parce que ça n’est pas encore l’été, disait-elle - babillait et riait, provoquant, comme souvent, les regards admiratifs – ou lubriques- des quelques mâles installés dans le petit restaurant dans lequel nous nous arrêtâmes.
    
    Après ce déjeuner charmant et, bien que sage, délicieusement excitant, nous décidâmes, avant de rejoindre l’hôtel dans lequel je nous avais réservé une chambre, de découvrir les environs par les petites routes côtières.
    
    A la vue d’une pancarte à peine lisible indiquant une plage au nom inconnu, je m’engageai dans un chemin bitumé bordé d’arbres, tout juste assez large pour la voiture. Très vite, au bout d’un kilomètre à peine, le goudron se fit plus rare, laissant place à un ruban tout juste carrossable et détrempé par les ...
    ... pluies récentes. Un instant d’hésitation… mais la "piste" semblait praticable. Inconscient ou obstiné, fidèle à ma devise « oser et gérer », je persistai, avec malgré tout une petite appréhension…
    
    Ce foutu chemin n’en finissait pas, serpentant au milieu d’une forêt d’arbres tordus et rabougris, se détériorait de plus en plus, et ce qui devait arriver arriva : la voiture, trop lourde pour ce type de terrain, s’enfonça soudain dans une ornière et s’immobilisa.
    
    Je jurai, pestai, manœuvrai, mais rien n’y fit. Je descendis et m’enfonçai jusqu’aux chevilles dans une boue noirâtre, en poussant un juron qui fit hurler de rire de ma compagne.
    
    Nous étions bel et bien bloqués, totalement isolés au milieu de ce bois et, à priori, loin de toute vie humaine. Nous avions bien dû parcourir deux kilomètres depuis la route… Le week-end commençait curieusement, mais Bénédicte, avec sa bonne humeur innée, me fit remarquer que nous avions un téléphone portable pour parer au pire, et qu’il devait bien exister au bout de ce chemin quelque chose, une habitation, une ferme… et sans doute un tracteur, au vu des traces et ornières.
    
    Nous nous mîmes en route dans la gadoue, tentant de marcher sur un semblant de bas-côté, et je réalisai ma stupidité de m’être engagé dans un tel bourbier, d’autant que nous n’avions ni l’un ni l’autre la tenue adéquate à cette épopée.
    
    …/…
    
    Après un petit quart d’heure de marche, main dans la main et crottés jusqu’aux genoux, nous arrivons effectivement devant ...
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