Drôle de promenade
Datte: 18/12/2019,
Catégories:
fhh,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
préservati,
pénétratio,
Auteur: Pierre Favric, Source: Revebebe
... la cour d’une ravissante ferme, à priori pas très bien entretenue mais habitée, entourée de bâtiments et encombrée de machines.
Craignant la présence d’un chien, je crie pour manifester notre présence… Rien… Aucune réponse…
Prudemment, nous nous avançons vers la maison.
Pas âme qui vive et porte close… Un peu découragés, nous nous asseyons sur les marches du petit perron.
Je n’ose m’aventurer dans ce domaine privé et tente d’utiliser mon téléphone portable, mais pas trace de réseau sur le cadran… La complète… Au moins, il ne fait pas froid, il ne pleut pas et le ciel semble même vouloir se dégager.
Bénédicte frotte en riant la terre séchée qui macule le Nylon recouvrant ses jolies jambes et tente de dégager ses escarpins de la gangue qui les recouvre, supputant qu’au pire, pour tromper l’attente, il doit bien se trouver dans un de ces bâtiments une grange pourvue de paille…
C’est vrai que je ferais bien un petit tour avec elle dans le foin, pour la trousser « à la champêtre », parce qu’elle est plutôt craquante avec sa petite robe moulante et pas vraiment protectrice ; du genre à souligner plutôt qu’à cacher…
Elle me saisit soudain le bras… Un bruit… Sourd et régulier… Le moteur d’un tracteur ! Quelqu’un arrive enfin.
Et nous voyons déboucher du chemin un vieux tracteur couvert de boue. À son volant, un colosse brun hilare et, suivant l’engin, attachée à une corde, ma voiture…
Le garçon doit avoir une quarantaine d’années, plutôt beau gosse, les ...
... cheveux mi-longs.
Il immobilise son attelage, saute du tracteur et vient vers nous en riant, franchement sympathique et visiblement réjoui de notre mésaventure :
— Je me doutais bien que je vous trouverais par-là… Je ramasse au moins une voiture chaque semaine dans ce foutu chemin qu’ils osent appeler une route… Alors qu’il existe une vraie route trois cents mètres plus loin. Je vous ai ramené votre carrosse. Ce serait dommage d’abandonner une aussi belle bagnole dans la nature ! Moi c’est Yannick !
— Pierre. Et voici Bénédicte. Vous êtes notre providence ! dis-je, en me laissant broyer la main par la sienne. En voyant le panneau, à l’entrée de la route, j’ai pensé que…
Le garçon m’interrompt avec un sourire malicieux :
— Le panneau… Je l’ai laissé exprès ! Ça me fait des visites de temps en temps. Allez, venez boire une goutte ! On s’occupera de votre voiture après.
Nous entrons directement dans une grande pièce superbe, crépie à la chaux, et nous asseyons autour d’une table en bois épais. Yannick nous offre un alcool qui manque étouffer Bénédicte et me décape le gosier.
Nous lui racontons notre escapade en amoureux et il nous parle de sa vie solitaire dans cette ferme isolée qu’il a héritée de ses parents, et vers laquelle il est revenu après quelques années « chiantes » passées sur les routes en tant que routier livreur.
— Vous vivez seul ici ? lui demande Bénédicte.
— Connaissez-vous une femme qui accepte de s’enterrer dans un trou comme ça ? lui ...