Mention très bien
Datte: 17/12/2019,
Catégories:
fh,
hplusag,
profélève,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
intermast,
Oral
pénétratio,
fsodo,
conte,
f+prof,
Auteur: Aline Issiée, Source: Revebebe
... j’avais l’impression de jouir en continu.
Quant à Jacques, lui non plus n’arrivait pas à se retenir. Il déchargea au moins trois fois pendant la soirée, dont une dans mes mains, j’eus juste le temps de diriger son membre vers mes seins, et il déposa son sperme (que nous appelions, pour continuer le jeu délicieux, sa « semence ») sur ma poitrine, qui s’en trouva aspergée… Mais à chaque fois, nous reprenions notre lecture qui, jointe à ma propre excitation, permettait à mon professeur de recommencer à durcir… pendant que nos mains et nos lèvres interrompaient souvent le tournage des pages, et que nos soupirs semblaient s’échapper du livre lui-même.
Quand nous eûmes fini notre « lecture », c’est-à-dire au bout de trois heures de baise effrénée, nous étions exténués, et surtout le boudoir était sens dessus-dessous : bien malin celui qui aurait pu dire que les étoffes, les vêtements, les chaises qui étaient tombées par terre étaient du vingt et unième siècle… Jacques se leva pour remettre un peu d’ordre, mais j’étais si fatiguée que je restais comme j’étais, comblée et allongée à même le sofa, les jambes encore ouvertes et ruisselantes de cyprine et de sperme, la tête posée sur mon bras replié et regardant en souriant mon professeur préféré. Celui-ci, se tournant vers moi, me détailla de fond en comble, puis :
— Dis-moi, Ludivine, ne crois-tu pas qu’il manque quelques chapitres à ton mémoire ?
— Jacques, je ne vois pas, non. Je t’ai sucé, toi aussi, tu m’as prise par ...
... tous les bouts, nous avons joui ensemble tant et plus…
— Oui, mais ce ne sont là que des plaisirs de couple. Les vrais libertins étaient plutôt partageurs…
Je me souvins alors des scènes « collectives » du livre, où des couples s’échangeaient, et surtout du dessin d’Henriette, extasiée sous les corps de trois hommes qui s’occupaient en même temps d’elle, et j’interrogeais Jacques du regard. Que voulait-il exactement ?
— Eh bien, ma très chère élève, je crois qu’il te faut aller jusqu’au bout de tes études. Si tu as bien lu les livres que je t’ai indiqués, tu dois savoir que les « petites maisons » étaient spécialement disposées pour qu’on puisse tout voir, sans être vus, être cachés pour pouvoir apparaître le moment venu, masqués pour rester inconnus, et qu’il y avait même des dispositifs pour que certains hommes, derrière une paroi, ne laissent dépasser que leur membre, dont les libertines devaient s’occuper à genoux…
Je me relevai alors d’un seul coup, alertée et tremblant légèrement, et je commençai à regarder les murs de l’appartement. Étaient-ils disposés comme ceux des « petites maisons » ? Nous avait-on épiés, pendant tous nos longs ébats ? Jacques avait remis son pantalon noir, mais moi j’étais restée entièrement nue, quand, fixant un des charmants dessins du papier peint à la manière des toiles de Jouy qui ornaient le salon, je vis avec stupeur la cloison pivoter, et des inconnus, deux hommes et deux femmes, habillés comme en 1698, entrer masqués dans la ...