1. Mention très bien


    Datte: 17/12/2019, Catégories: fh, hplusag, profélève, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme intermast, Oral pénétratio, fsodo, conte, f+prof, Auteur: Aline Issiée, Source: Revebebe

    ... sur le conseil de mon professeur, Jacques Jude. Enfin, « grâce au mémoire »… disons aussi que je devais sûrement avoir les dispositions voulues !
    
    Voici :
    
    Jacques Jude était l’un des meilleurs profs de la fac de X. Et, ce qui ne nuisait en rien, un fort bel homme de trente-cinq ans environ – mais lui aussi, comme moi, bizarrement un peu « décalé ». Il était fort large d’épaules, toujours impeccablement habillé, mais près du corps, avec une taille fine, des pantalons serrés qui faisaient ressortir des cuisses musclées et nerveuses, un fessier haut porté. C’était lui qui distribuait les sujets des mémoires aux étudiants et, dès qu’il m’avait vue, il m’avait conseillé de choisir comme sujet d’étude les XVIIe et XVIIIe siècles français. En discutant avec lui, après un cours, du contenu de mon mémoire, il m’avait écoutée évoquer devant lui les aspects philosophiques de cette période, notamment les penseurs libertins : en partant de Théophile de Viau pour arriver à Diderot, ou Voltaire, et en prenant comme exemple quelques grands romans « libertins » comme les « Liaisons Dangereuses ».
    
    Jacques Jude m’avait alors interrompue – et je le revois encore, lui assis à demi sur son bureau, et étendant devant lui ses longues jambes serrées dans un impeccable pantalon noir, et moi, assise sur un inconfortable siège d’amphithéâtre, les jambes serrées et un peu relevées, levant les yeux vers lui et rougissant sous ses compliments :
    
    — Mademoiselle Ludivine, je vais vous parler, ...
    ... non de professeur à étudiante, mais d’ami à amie, si vous le voulez bien. Le mémoire que vous proposez de réaliser est certes à votre portée, vous êtes une de mes meilleures élèves. Mais il a déjà tant et tant été étudié… Il y a chez vous, certes, comme une bizarre similarité avec les époques libertines. Mais je ne crois pas que ce soit dans la philosophie, ou dans les grands textes connus, que vous pouvez trouver matière à une vraie étude des mœurs de ce temps-là. Je vous crois suffisamment intelligente pour vous dégager des conventions universitaires, et d’entreprendre des études qui pourraient vous être profitable, disons dans votre personnalité propre. Comment dire ? Vous êtes faites pour cela, oui… Plutôt que Diderot, pourquoi ne pas étudier Charles Sorel, directement ? Le courant libertin, certes, mais de manière bien plus « terre à terre » que « philosophique ». Vu à travers l’Histoire de Dom Bougre, portier des Chartreux, ou de tous les anonymes du début du siècle suivant, mais aussi en regardant plus qu’attentivement les mœurs des grands seigneurs de ces époques : les amis du Régent et de Louis XV, les parties fines des « petites maisons » et les petits soupers du Palais Royal… Tout devrait, je le sens, vous passionner : la manière dont ces demoiselles étaient habillées, leurs pratiques du plaisir, le vocabulaire employé, qui diffère tant du nôtre et est tellement plus imagé ! Personnellement, j’éprouve une vraie satisfaction esthétique à lire de tels textes… Bref, ...
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