1. Ma Louve Rousse


    Datte: 16/12/2019, Catégories: fh, jeunes, frousses, rousseurs, douche, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, journal, confession, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... sauf un gentleman ! Et pour la première fois depuis le début de notre conversation, je lui vis un sourire.
    
    — Pourriez-vous nous préparer du thé ? j’en ai vraiment besoin.
    
    Sur ses indications, je me lançai dans la préparation du thé. Dans mon état, manipuler des choses fragiles comme les tasses ou de l’eau bouillante n’est pas spécialement recommandé. L’habileté ne fait pas partie de mes principales qualités ; mais là, les mains tremblantes, la tête tourneboulée, je me faisais un « remake » deMission Impossible, vous savez, avecTom Écrevisse. Mais j’arrivai quand même à mes fins sans provoquer de catastrophe. Plateau, petites cuillères, sucre, tasses, théière : rien ne manquait, et sans casse. Je lui préparai sa tasse, et nous bûmes en silence, à part quelques petits « slurp » !
    
    Je m’aperçus soudain qu’elle me regardait bizarrement.
    
    — J’ai fait quelque chose d’inapproprié ?
    — No… no, mais je me demandais… si vous ne pourriez m’aider. Je ne peux pas avoir d’aide à domicile, je n’ai plus de petit ami, mais je ne peux me débrouiller seule… Voudriez-vous vivre avec moi trois ou quatre semaines, jusqu’au moment où le docteur me retirera les fils ?
    
    « Groumph… Agueu… Ahhhh… » furent mes seuls mots sur l’instant.
    
    — Vous n’avez pas une famille, des amis qui pourraient vous aider ?
    — Mon famille vit près de Cork, au sud de l’Irlande, et je ne tiens pas à les amener ici ; et à part Ricky, je ne connais personne.
    — Vous pourriez demander à… votre voisine, ...
    ... Iris.
    
    Pour la première fois je la vis se fâcher ; mais vraiment se fâcher tout rouge. Qu’il ne fallait pas lui parler de cette créature (elle prononçait « cwéature »). Je soupçonnais une sordide histoire entre Iris etLa Chose.
    
    L’immeuble me serait tombé sur la tête que j’en aurais été moins surpris.
    
    — Mais pourquoi moi ? Je vous connais à peine ; nous nous sommes juste croisés dans l’escalier.
    — Parce que j’ai confiance en vous. Je crois que, justement, vous êtes un gentleman. Alors je vous propose ce marché : vous venez vivre chez moi, c’est plus grand, et je vous offre le manger. En contrepartie, vous m’aidez dansle vie courante. Vous dormirez surle banquette. En plus, il n’y a pas cours : les partiels ne sont qu’après les vacances de Noël. Qu’en pensez-vous ?
    — Ben, on peut faire un essai.
    
    Bizarrement, ma langue ressemblait à un gros morceau de cuir.
    
    Je déménageai donc une grosse partie de mon fourbi, c’est à dire peu de choses, la plus importante étantBidule, ses croquettes et sa litière. Une heure et demie plus tard, l’installation se terminait. Le chat se promenait, reniflait partout, s’était fait câliner et, pour finir, s’était fourré sous la couette de Deirdre.
    
    — Je vais préparer le repas.
    
    Comme je suis pris de court, je fais des pâtes à la carbonara. Le plat des étudiants !
    
    — Regarde dans le placard, j’ai une bouteille de vin.
    
    Je fus obligé de lui donner la becquée. Elle ne pouvait tenir un couteau ou une fourchette. Nous fûmes pris d’un fou rire ...
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