1. Ma Louve Rousse


    Datte: 16/12/2019, Catégories: fh, jeunes, frousses, rousseurs, douche, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, journal, confession, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... auraient aimés se perdre.
    
    Bref, je fantasmais… Mais. Dans toute histoire d’amour, vous trouverez un mais. Le « Mais » en question dans mon histoire mesure 1,75 m, se nomme Ricky, aliasLe Blaireau, L’Immonde, La Chose. Et entre autres, le petit ami de Deirdre, ma rousse. Je me demande encore ce qu’elle a pu trouver à ce type. Moche, teigneux, toujours de mauvaise humeur : un malfaisant, en somme.
    
    Lorsque je la croisais dans l’escalier, elle m’adressait toujours un petit sourire ; ma journée s’en trouvait éclairée. Je me trouvais toujours seul, malgré ces sourires.
    
    Un soir de novembre – le 15 exactement – je revenais de l’université ; un soir triste et lugubre, un des rares soirs où la pluie sévissait sur Montpellier. Assise sur une marche face à son appartement, pleurait ma jolie fille d’Erin. Je passai près d’elle, n’osant lui adresser la parole, un peu gêné de la voir ainsi. Je fis encore quelques pas, et sur une impulsion subite, je me lançai :
    
    — Pardonnez-moi d’être peut-être indiscret, mais pourquoi pleurez-vous ainsi ?
    — Sniff !
    
    C’est à ce moment que je vis ses mains, emmaillotées dans des pansements.
    
    — Mais, que vous arrive-t-il ?
    — Je sors de l’hôpital, j’ai subi une intervention chirurgicale, et là, j’ai un problème. Je ne puis plus me servir de mes mains et je me retrouve seule. Je ne peux même pas entrer chez moi. Sniff !
    — Donnez-moi vos clefs, je vais vous aider.
    
    Je ne m’en doutais pas encore, mais je venais d’entrer dans la quatrième – ...
    ... que dis-je, la dixième – dimension. Je lui ouvris la porte, portai sa valise. Je voyais pour la première fois son appartement. Un séjour/cuisine, une chambre et une salle d’eau. Un peu à son image, me dis-jein petto. De jolis rideaux, un mobilier gracieux. Une jolie photo de mer encadrée et, sur un buffet, celle de mon hôtesse sur un cheval. Bizarrement, je ne voyais aucune trace de la présence deL’Immonde. Il aurait dû y avoir quelques posters de motos, de joueurs de foot ; mais là, rien. Je remarquai tout de même des traces blanches sur les murs : aurait-on retiré des objets ?
    
    Je restai debout au milieu de la pièce, les bras ballants.
    
    — J’ai dû subir une opération des tendons, aux deux mains. Et alors que je ne peux me débrouiller seule, Ricky,ma boy-friend vient de me quitter. J’ai reçu un SMS à l’hôpital : « Je ne vais pas te servir de garde-malade, j’ai autre chose à faire, je te laisse te débrouiller seule. Bonne chance, Ricky. ».
    
    Je n’avais encore jamais discuté avec elle, et bien qu’elle parlât couramment Français, elle le prononçait avec un adorable accent, avec une voix grave pour une femme, mais surtout très sensuelle. Avez-vous remarqué comme la voix est intimement liée à la séduction ? Un « canon » affublé du timbre de Donald Duck, c’est la catastrophe assurée.
    
    Je couvais la maladie, mais là je tombai malade : AMOUREUX ! C’est grave, docteur ?
    
    — Ce n’est pas digne d’un gentleman ! fut la seule phrase qui me soit venue à l’esprit.
    
    Ricky est tout ...
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