Un étrange journal intime
Datte: 13/12/2019,
Catégories:
ffh,
nympho,
hsoumis,
contrainte,
noculotte,
Oral
pénétratio,
hsodo,
journal,
fantastiq,
Auteur: Rain, Source: Revebebe
... pleine bouche. Une fois le baiser consommé, elles se levèrent, me saisirent chacune par une épaule et, me conduisirent manu militari dans ma chambre.
Elles avaient une force incroyable et je me retrouvai dans le lit (sans y être sanglé), presque sans toucher terre. Quand elles sortirent en refermant la lourde porte en chêne, je me sentais presque bien. Je n’avais pas à subir de sévices sexuels. J’attendais la mort avec impatience. Pourtant, avant de mourir, il fallait que je finisse de raconter cette histoire. Il fallait que quelqu’un apprenne un jour ce qu’il m’était arrivé.
Elles s’éclipsèrent une partie de la nuit, ce qui me permit de raconter le début de la fin de ma vie dans ce cahier. Le vendredi je ne les ai pas vues et je n’ai eu droit à aucun repas. Le samedi matin, la porte de ma chambre s’est ouverte et Sophia a balancé une baguette de pain avec une boîte de pâté et, aussitôt, a refermé la porte à clé en pouffant de rire. Depuis cet instant j’écris dans ce cahier. J’ignore l’heure qu’il est, mais je crains qu’elles ne rentrent d’ici peu.
C’est probablement mon dernier jour, à moins que le sursis jusqu’à dimanche ne soit respecté. De toute façon, je n’en ai plus pour longtemps. Je suis relativement calme et j’espère simplement que ma mort ne sera pas trop violente. Si quelqu’un trouve ce cahier et le lit, j’espère qu’il fera tout pour que ces deux chiennes soient arrêtées (tuées même, cela me ferait encore plus plaisir !). Ce sera ma vengeance que je ...
... regarderai de là-haut (si évidemment ce là-haut existe).
J’espère que ma narration n’a pas été trop confuse car depuis bientôt une semaine, mon cerveau est en permanence en surrégime et je n’aurai pas le temps de relire. Elles pourraient être là d’un moment à l’autre. Je vais cacher le cahier sous une latte du plancher que j’ai réussi à desceller.
Je ne vous demande qu’une chose, c’est de leur faire payer, s’il vous plait !
Franck Teulier 30 août 2010
Épilogue
Le commissaire Martinez referma le cahier. Ses hommes l’avaient trouvé sous une latte de plancher à quelques mètres du corps de la victime. La police avait été alertée le 6 septembre par un couple de retraités qui avait constaté qu’une odeur désagréable se dégageait du troisième étage. Le corps fut découvert – enfin ce qu’il en restait – sur un canapé dans un appartement qui n’appartenait pas à la victime ! La police n’avait trouvé qu’une jambe rattachée au tronc par des lambeaux de chair. Ses bras, ainsi que sa tête reposaient à même le sol, rongés jusqu’à l’os ! L’autre jambe ne fut jamais retrouvée !
Ce qui perturbait le commissaire, c’était la découverte du corps du jeune homme dans cet appartement inhabité depuis plus de quinze ans (selon les dires du propriétaire). Il n’y avait donc jamais eu de jeunes filles vivant ici ! Il était troublé et en même temps ne comprenait plus rien ! Cette histoire hallucinante qu’il venait de lire n’avait ni queue ni tête ! D’ailleurs, aucune empreinte n’avait été ...