1. Petits plaisirs et grand calvaire


    Datte: 11/12/2019, Catégories: fh, fhh, fplusag, fagée, groscul, handicap, Auteur: Badalic, Source: Revebebe

    ... faisait que transformer quelque chose qui existait.
    
    — Oui Madame, vous avez peut-être raison, mais il y a de nouvelles ouvertures et, normalement, il faut les déclarer ! Enfin, moi ce que j’en dis, c’est pour que vous n’ayez pas d’ennuis… Mais si les voisins sont sympas et qu’ils ne vont pas baver, il n’y a aucune raison pour que vous ayez des problèmes.
    
    Mais comme cela ne l’inquiétait pas, elle balaya d’un geste. Ce qui la perturbait, c’était plutôt les considérations financières, combien cela allait lui coûter. Elle joua alors sa petite Cosette :
    
    — Vous savez, même avec les aides que je reçois, avec tout ce que je dois dépenser pour mon mari, je ne roule pas sur l’or…
    
    N’empêche que de nos jours, on n’a rien sans rien, alors j’ai préféré la prévenir :
    
    — Il y aura aussi pas mal de matos à acheter… même si je peux peut-être avoir des prix avec ma boîte…
    
    (Mais en disant cela je pensais plus à quelques palettes tombées du camion ou mystérieusement disparues lors d’un inventaire qu’à une réelle promo ; je l’avais d’ailleurs déjà expérimenté pour ma propre baraque).
    
    À force de jouer sa pauvrette, la mamie finit par m’apitoyer ; j’en avais presque la larme à l’œil. Alors qu’elle chipotait encore sur mon tarif horaire, j’ai finalement conclu par un « Votre prix sera le mien. » du plus bel effet. Pour la forme, j’ai quand même négocié pour qu’elle consente, en guise de dédommagement, à me céder deux ou trop babioles qui s’entassaient dans son grenier et qui ne ...
    ... lui étaient vraiment d’aucune utilité, genre vieux soc de charrue, jougs de bovins, outils rouillés, des choses dont on tire parfois un très bon prix chez certains brocanteurs.
    
    Affaire conclue autour d’un apéro… Et vu qu’elle me promettait en plus de me nourrir pendant toute la durée du chantier, c’était finalement pour moi une bonne affaire. Cela m’éviterait pendant quelque temps de me faire chier à faire les courses et la cuisine.
    
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    Deux ou trois semaines plus tard, j’ai entamé ce chantier. J’avais demandé à ma future employeuse de vider son garage mais, comme je m’y attendais, elle n’avait absolument rien fait. Alors nous nous y sommes mis tous les deux, un soir au sortir du boulot.
    
    C’est ce jour-là que je l’ai vue pour la première fois perchée sur une échelle. Elle portait une espèce de vieille blouse usée, décolorée. Elle était grimpée tout en haut de son escabeau, les pieds sur la plateforme, et était en train de décrocher diverses babioles qui pendouillaient du plafond. Lorsque je suis passé à côté d’elle, machinalement, j’ai levé les yeux et regardé sous ses jupons, comme je le faisais généralement en pareil cas avec les filles. La façon dont elle était positionnée me donnait une vue imprenable sur le haut de ses cuisses et sur sa culotte ; rien de bien extraordinaire en fait, mais instinctivement j’ai quand même maté. Elle avait des cuisses énormes et charnues ; quant à la culotte, c’était le modèle le plus ordinaire qui soit. ...
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